Après avoir découvert que Luna n’est pas la responsable de la mort de sa famille, Gilles accepte la demande de cette dernière, et promet d’être celui qui mettra fin à ses jours. Pendant ce temps, les recherches de l’ASI progresse. Il semble que d’anciennes reliques constitueraient des armes de choix dans leur lutte contre Kay et ses vampires. Gilles et les autres apôtres, conviés à une réunion exceptionnelle autour du Directeur, se voient ainsi confié la récupération des plus puissantes d’entre elles.
Suite et fin de cette série, après un premier tome sympathique qui reposait cependant sur des éléments pas toujours très originaux. Si cette suite possède elle aussi son lot de twists et idées déjà vues ailleurs (les reliques, l’identité du vampire qui attend Luna et Gilles au Vatican), ce n’est pas le souci principal ici, qui a davantage trait à des personnages mal ou pas utilisés, à une action précipitée et à une fin pas franchement convaincante, au vu du nombre de questions restant ouvertes. De fait, l’impression d’une série pas finie (ou finie à la va-vite) s’impose rapidement à la fermeture de la dernière page.
Le dessin est dans la lignée directe de celui du premier opus, sans évolution majeure. Le trait se fait assez détaillé dans les scènes calmes (notamment au niveau du décor, qui sont alors assez présents, alors qu’ils s’effacent totalement dans les scènes de combat ou d’action). Le trait est homogène et maitrisé, offrant une bonne lisibilité à l’ensemble.
Concernant le thème du vampire, on découvre ici que la charge d’énergie divine contenue dans les reliques les plus anciennes (comme le Graal, les clous de la croix ou la lance de Longinus) est en mesure d’être concentrée pour détruire les plus puissants vampires. Dont La Source elle-même. Pour le reste, on découvrira également que le sang des vampires leur permet de suivre à la trace les victimes qui ont été touchées par ce même sang. On apprendra enfin que le lien entre la famille Mayford et les vampires est pour le moins ancien (ce qui justifie de fait l’assassinat de la famille de Gilles).
Un deuxième et dernier tome où la galerie de personnages est étoffée, mais de manière assez bancale (de nombreux personnages ne servent à rien ou ne font qu’une intervention éclair avant de disparaître pour de bon), sans compter des rebondissements pas traités à fond, qui aboutissent à une fin (trop) ouverte. Assez déçu de l’ensemble, pour le coup, qui ne sera jamais parvenu à vraiment tirer son épingle du jeu, malgré un dessin plus que correct et quelques idées intéressantes dans le premier volet.