Évadé de prison et innocenté du meurtre de sa femme, Gary Hampton alias Wolf-Man accepte d’intégrer les rangs du groupe monté par Faciès, de manière à renseigner l’Agence de Défense Globale sur les ambitions de ce dernier. Pendant ce temps, Zachary parvient à s’évader, et les anciens loups-garous ne cessent pas de le harceler pour une raison mystérieuse. Pour autant, il va bénéficier d’une aide imprévue : sa fille, rebaptisée Vampire-Girl.
J’ai un peu moins aimé ce quatrième tome de la série. Si l’histoire poursuit ce que les auteurs avaient mis en place dans les précédents opus, il n’en demeure pas moins que la multiplication des trames parallèles (qui finiront certes par se rejoindre) a tendance à essouffler les choses, d’autant que certaines péripéties sont trop rapidement menées à terme (Faciès en tête). L’album joue à plusieurs moments la carte de la surenchère (ennemis dantesques, héros en surnombre, etc.), ce qui use un peu plus l’intérêt de l’ensemble.
N’en demeure pas moins qu’on apprécie de retrouver les personnages principaux, et que la relation père-fille, désormais réconciliés, prend une tournure plus amusante (quoique sentant le réchauffé).
On apprend ici que la destruction d’un vampire permet de faire redevenir totalement humains les infants transformés par ce dernier. Et que lui arracher le cœur reste la manière la plus efficace d’en venir à bout.
Un quatrième opus pas foncièrement mauvais, mais un cran en-dessous des précédents, la faute à des arcs finis abruptement et à une multiplication de trames parallèles. Reste que les auteur réservent encore quelques surprises à leurs lecteurs, si on en croit les quelques teasing qui émaillent l’album.