2065, état de Louisiane. La Terre est sous domination extraterrestre. Les Kurians, ainsi nommés car leur planète s’appelle Khur, sont d’immondes vampires qui asservissent les humains. Mais ne perdant pas tout espoir, la résistance des hommes s’organise. Un jeune orphelin, David Valentine, qui n’a jamais connu la douceur d’un monde en paix, s’engage dans les troupes d’élite : « les loups », des humains aux capacités sensorielles plus élevées que la moyenne. Leur mission : combattre, tuer, survivre afin de protéger ce qu’il reste de l’humanité…
Le récit commence par une course poursuite haletante entre une troupe de soldats, menée par Valentine qui escorte des survivants vers les territoires libres, et une bande de vampires extraterrestre : »les Faucheurs » escortés de leurs « Délirieux » qui sont des esclaves humains transformés en zombies. Ils réussissent à mener à bien leur mission mais le prix à payer est élevé. Après ce semi-échec, Valentine fait un retour sur lui-même et repense à ce qui l’a amené à suivre cette voie. Après plusieurs missions, dont certaines très douloureuses, il rencontre enfin quelqu’un à aimer mais très vite la jeune fille est emmenée à Chicago dans le « Zoo », un immense complexe de détente pour les Kurians comme pour leurs collaborateurs humains. Pour Valentine commence la mission la plus périlleuse de sa carrière. Arrivera-t-il à survivre et à sauver celle qu’il aime, en pénétrant dans cet enfer que tout le monde craint ?
Les vampires présentés dans ce livre diffèrent de la plupart des autres spécimens. En effet, ils ne sont pas humains mais extra-terrestres : ils sont arrivés grâce à des portails fabriqués par des « Tisseurs de vie » (extra-terrestres évolués, scientifiques et guérisseurs). Ces portails leur permettent de voyager dans différents mondes et galaxies, se nourrir et coloniser les planètes. En arrivant sur Terre, les Kurians ont crée le « Faucheur », une sorte de vampire de seconde catégorie. Ce faucheur absorbe le sang des hommes et le transmet à son maître sous forme d’aura ou d’énergie vitale. Ils ont également crée une race humanoïde, les Grogs, pour asservir encore mieux les terriens, De taille et de formes très diverses, certains savent même se servir d’une arme. On découvrira mieux leur caractère dans le tome deux.
Pour ce qui est de leurs forces, elles sont très nombreuses : les vampires ou Kurians détectent les signes vitaux des hommes, ce qui leur donne l’avantage car ils les sentent de très loin. Leurs crocs et leurs griffes sont en carbonite, métal plus solide que l’acier. Les orifices des yeux et du nez sont munis de déflecteur et non ouvert comme chez l’homme, ce qui fait qu’il est très difficile de les aveugler ou de les étouffer. Leur sang se solidifie rapidement, ce qui permet de refermer très vite leurs blessures. Leur colonne vertébrale est très flexible, ce qui leur donne une grande liberté de mouvement. Et pour finir, ils ont bien sûr une plus grande force que l’homme.
Leurs points faibles : leur squelette est plus lourd que celui des hommes, ils sont donc de très mauvais nageurs. Ils ne supportent pas l’argent, la lumière. Pour en finir avec eux il faut leur couper la tête ou leur transpercer le cœur. C’est vraiment l’appartenance à un monde extraterrestre et la caste qu’ils ont établie, qui démarquent les vampires Kurian des autres. Leur férocité n’a d’égale que leur intelligence. Mais ils pensent que les hommes sont trop lâches pour se rebeller et c’est là que se situera certainement leur plus grosse erreur….
Ce premier tome est vraiment très bien construit entre course poursuite, flashback du héros pour mieux comprendre ce qui lui est arrivé. Les vampires sont très impressionnants et viennent d’une autre planète, ce qui change un peu des autres histoires. Pas de réel temps mort, l’histoire d’amour ajoute un petit plus mais sans occulter la partie la plus importante : la résistance et les combats. Ce premier tome nous explique qu’il y a une hiérarchie dans les soldats, le « loup » est le premier échelon, dans les autres tomes on pourra voir qu’il en existe d’autres. La « voie du loup » n’est que le premier cap du héros, ses péripéties ne font que commencer !