Staz et Fuyumi ont débarqué près du palais royal et essaient de trouver un moyen d’y pénétrer sans se faire repérer par les gardes qui patrouillent sans relâche pour protéger la demeure de Wolf Daddy. Staz décide alors d’emprunter les souterrains. Pendant ce temps, Blaz parvient à ses fins et ressuscite un personnage inattendu.
Un 8e opus de bonne tenue pour cette série, qui voit le scénario gagner en intensité, et rompre avec certains des écueils des tomes passés. Finalement peu de combats dans ce nouveau tome, mais de nombreuses révélations et une confrontation qui s’annonce et donc les prémisses servent de fin, laissant le spectateur face à un cliffhanger plutôt haletant. Chaque personnage (ou groupe de personnages vu qu’ils sont rarement seuls) a droit à son arc, lesquels se déroulent toujours en parallèle, mais offrent pas mal de connexion les uns avec les autres ici. On sent que la fin n’est pas forcément très loin.
Le dessin est toujours un des temps forts de cette série, ce qui se voit dès la couverture. Yuki Kodama croque des personnages aux traits incisifs (qui me font toujours penser quelque part à Jamie Hewlett et à son Tank Girl), et maîtrise son univers aussi bien dans les scènes plus posées que dans le feu des combats. L’ensemble est très homogène et ne souffre pas de variation d’une planche à une autre. À n’en pas douter, alors que le scénario ne m’a pas toujours semblé à la hauteur, c’est le style graphique qui m’aura fait poursuivre jusque-là.
Blaz a vu ses pouvoirs décupler il y a plusieurs tomes, suite à une action de son frère qui avait jusque-là « bloqué » le potentiel de son cadet. Le héros vampire dispose donc de moults pouvoirs, dont celui d’utiliser son énergie démoniaque autant pour se battre que pour se dissimuler. Reste que malgré ses pouvoirs, il n’est pas sans failles. On découvrira également dans cet opus que les vampires de cet univers peuvent être tués si on leur arrache le cœur.
Un huitième tome qui voit mon intérêt pour la série remonter. Trop de combats répétitifs avaient eu tendance à me lancer dans les précédents tomes, mais la fin s’approchant, le dessinateur-scénariste semble rassembler de plus en plus les forces en présence pour les faire converger, réduisant ainsi les trames superflues.