Jeté en prison par sa soeur Liz, Staz éprouve quelques difficultés à s’en sortir. Alors qu’il ne cesse d’affronter les deux zombies qui gardent les lieux, il ne parvient pas à les vaincre, finissant à chaque fois par être reconduit à sa cellule. Jusqu’à ce que son frère Blaz, visitant par hasard la prison, ne découvre ce qui s’y trame. Pendant ce temps, pour empêcher Fuyumi de disparaître, Wolf va devoir affronter une aberration créée par Franken.
Un troisième opus qui ne voit absolument pas le dynamisme des premiers opus retomber. On retrouve avec plaisir l’univers fantastico-déjanté de Yuki Kodama, d’autant que ce tome va voir Staz révéler l’étendue réelle de ses pouvoirs. Reste que la série semble s’orienter vers un manga baston qui risque de s’avérer un peu longuet, même si l’humour et les références (Dragon Ball en tête) sauvent encore la donne. Le volet suivant, qui devrait débuter sur la confrontation entre Staz et la créature de Franken, devrait permettre de savoir si cette impression se confirme ou non (sachant que la série compte pour le moment 7 tomes au japon, et n’est pas encore achevée).
Le dessin est toujours un des points forts de la série. Ultra dynamique, porté par un trait incisif qui rappelle parfois le Hewlett de Tank Girl (ou de Gorillaz, pour ceux qui connaitraient davantage). De quoi donner vie à des personnages parfaitement déjantés, dont les mouvements restent lisibles en toute circonstance (même dans l’action).
Niveau vampirique, on apprend donc que les vampires sont dotés de pouvoirs qui vont au-delà des autres démons, même si concernant Staz se pouvoir a été scellé, après qu’une balle lui ait été inséré en plein cœur. Pour le reste on comprend que le sang de vampire aide les buveurs de sang à se régénérer plus rapidement.
Un troisième opus dynamique en diable, nettement plus tourné vers la baston (peut-être trop). A voir comment le combat avec la création de Franken va tourner dans le prochain volet.