S’aidant d’une technique dont il est l’inventeur, Staz parvient enfin à se débarrasser d’Akim, la créature créée par Franken. Blaz, après avoir libéré la force de son frère pour que ce dernier puisse affronter et vaincre l’hybride, doit maintenant remplir sa part du contrat, et ressusciter Fuyumi avant que celle-ci ne disparaisse. Mais que cache réellement Blaz ? N’y aurait-il pas anguille sous roche concernant son intérêt pour Fuyumi ?
Un quatrième opus qui voit donc le combat entre Staz et Akim se terminer, le jeune vampire ayant désormais à sa disposition la totalité de ses pouvoirs, que son frère avait scellé. Reste que la narration peine un peu à décoller dans les pages qui vont suivre, le récit s’installant dans une sorte de torpeur sans réel dynamisme. Ce qui n’est vrai qu’un temps, l’auteur levant peu à peu le voile sur le complot d’envergure qui entoure l’essentiel des évènements qui se sont déroulés jusque-là. Et laisse présager pas mal de surprises pour la suite.
On découvre également de manière plus approfondie certains personnages déjà entrevus dans les précédents opus, à l’image de Liz, la sœur de Staz, que son amitié avec Fuyumi promet à un bel avenir dans la suite de l’histoire. Et on rencontre, même si de manière très parcellaire pour le moment, de nouveaux personnages toujours plus haut dans la hiérarchie des enfers.
Ce 4e opus possède un dessin toujours à la mesure des précédents opus. Un trait vif et acéré qui rappelle toujours (sous certains aspects) celui de Jamie Hewlett, le créateur des personnages de Tank Girl et de Gorillaz. Un style qui fait des merveilles durant les scènes d’action comme dans les moments plus calmes.
Concernant les vampires, il n’y a pas grand chose de neuf à se mettre sous la dent, sinon que le pouvoir contenu dans le sang des vampires permet de prolonger la longévité des fantômes, en évitant qu’ils ne disparaissent trop rapidement.
Un quatrième tome qui marque un léger ralentissement au niveau de l’intensité du scénario, avant de repartir de plus belle, et montrer à quel point l’ensemble de ce qui a pu se passer jusque-là est relié. Plutôt bien vu, et surtout toujours aussi bien dessiné.