Fuyumi et Staz ont pris la direction du palais des Démons, bien décidés à se confronter à Blaz et à ses machinations. Mais ils tombent rapidement sur une escouade de chasseurs de vampires aux étranges pouvoirs, qui voient en Staz la cible idéale pour se faire un nom dans le milieu. C’est lourdement sous-estimer les pouvoirs de ce dernier, qui apprend peu à peu à les maîtriser.
Un nouvel opus pour la série de Yûki Kodama, qui se consacre en très grande partie aux aventures de Staz et Fuyumi. Une nouvelle fois, pas mal d’action au passage, notamment autour de la confrontation entre l’équipe de chasseurs de vampires hétéroclite qui prend en chasse le duo. Une confrontation plus énergique (et qui traîne moins en longueur) que d’autres combats précédents, ce qui n’est pas pour me déplaire. Car l’autre intérêt de cet opus, c’est de ramener sur le devant de la scène d’autres personnages. Notamment Wolf, qui va se mettre en quête de sa mère (laquelle se trouve dans le monde des humains), après que son père ait pris contact avec lui. Et même si cette quête finit par aboutir, on comprend que celle-ci va avoir une influence forte sur le déroulement de la suite de l’histoire.
Le dessin est toujours aussi appréciable. Le trait est vif et dynamique, toujours proche dans l’esprit de celui d’un Martin Hewlett. Les scènes de combat son particulièrement bien mises en scène (et le rendu est très efficace), mais l’auteur ne néglige pas pour autant les scènes plus posées (les décors notamment sont assez travaillés).
Au niveau du thème des vampires, l’auteur met en scène l’idée que l’argent est en mesure de blesser les vampires tout en les empêchant de régénérer la blessure qui en résulte (car ils perdent à ce moment-là l’énergie démoniaque nécessaire). Staz est cependant un vampire un peu particulier, en mesure de récupérer l’énergie démoniaque qui lui est nécessaire grâce aux appendices qui sont apparus depuis qu’il a recouvré tous ses pouvoirs. On note également dans cet opus l’apparition d’une équipe de chasseurs de vampires au sein même du monde des démons, même s’ils n’ont rien d’officiel.
Un huitième opus sympathique, bien structuré et au scénario efficace qui fait progresser l’intrigue à plusieurs niveaux, ce qui promet pas mal de grands moments dans les prochains volumes. Les retrouvailles de tout ce petit monde au palais des Démons risquent d’être agitées !