Wolf Daddy et Richards, tout juste ressuscité, se retrouvent face à face. Mais la situation prend un tournant imprévu quand l’ancien roi et son successeur reviennent sur ce qui s’est passé à la mort de Richards. Les secrets que dissimulent la porte blindée du palais sont alors révélés au grand jour, alors que dans le laboratoire de Staz, Akim semble s’être remis de ses blessures.
Neuvième opus de cette série, qui voit Richards, le père de Staz, Blaz et Liz, enfin revenu d’entre les morts. Pour autant, son objectif semble être tout autre que d’affronter et destituer Wolf Daddy. Yûki Kodama poursuit donc sa série, qui se déroule ici exclusivement au palais, où la majorité des protagonistes se trouvent désormais. Si on peut regretter que l’humour des précédents opus (notamment les deux premiers) est quasiment absent de ce nouveau tome, l’intrigue progresse bien et réserve des surprises. Alors que l’histoire semblait avoir pris un tournant assez évident, le tournant représenté par cet opus est plutôt une bonne surprise.
Le dessin reste un des points forts de la série. Le trait acéré de Yûki Kodama, qui rappelle toujours autant le style de Jamie Hewlett, l’auteur de Tank Girl. L’ensemble est dynamique mais reste lisible, qu’il s’agisse des moments calmes ou des scènes de combats (qui gagnent ici en intensité).
Niveau vampire, pas grand chose à se mettre sous la dent. Richards, roi vampire revenu d’entre les morts, dispose donc désormais d’un cœur artificiel. À noter également que l’existence de Blaz, Liz et Staz tend à démontrer que dans le monde des démons, les vampires peuvent enfanter (même si on a jamais vu la mère des 3 vampires).
Un neuvième tome qui voit la trame principale progresser à grands pas, et réserver de nouvelles surprises aux lecteurs. Pour autant, alors que les vampires sont parmi les principaux protagonistes, leur mythologie est assez sous-exploitée.