Moyennant rétribution, Tsukimiya accepte de partir en mission pour Tsuzuki, d’autant que l’objectif de la mission est de mettre la main sur le fameux livre de Daath, qui renferme le secret du nouveau stigmate qui est apparu sur sa peau. Malheureusement, la jeune sang-mêlé est victime d’un guet-apens, et se retrouve prisonnière d’Arcana et de l’Ange Déchu. Connaissant l’existence du stigmate, ils envisagent de sacrifier la jeune femme pour que l’Ange déchu devienne une fois pour toute le nouveau Dieu.
Un 4e tome qui semble repartir sur les bases déjà plus intéressantes du précédent (qui évitait de donner l’impression de réutiliser à n’en plus finir les mêmes rebondissements), même si la fin voit l’auteur repartir sur ses écueils passés. Reste que la Croisade semble s’approcher à grand pas de sa conclusion. L’alliance entre Arcana et l’Ange Déchu pourrait cependant cacher les ambitions réelles du mystérieux organisme.
Une fois de plus, je trouve que les personnages manquent de consistance. A trop vouloir intégrer du fan service dans tous les sens (la poitrine de Tsukimiya semble être une étape incontournable pour les mains de tous les personnages masculins), l’auteur en oublie de donner à ses héros une psychologie digne de ce nom, malgré une tentative concernant Nao (dont on ne sait toujours pas bien comment il est arrivé là).
Le dessin gagne ici en lisibilité pour ce qui est des scènes d’action, nettement plus lisibles que par le passé. Reste que selon les scènes, de nombreux personnages se ressemblent, sans oublier les imbrications graphiques, qui voient les personnages passer d’une scène d’action dynamique à des grosses têtes déformées. Ce qui ne donne pas forcément un aspect très crédible à l’ensemble.
Niveau vampirique, peu de chose ici. On assiste à certains combats ou Tsukimiya utilisera une nouvelle fois son sang comme arme, et elle sera sujette à la soif de sang, après être restée trop longtemps sans se nourrir.
Un 4e opus qui ne parvient toujours pas à faire décoller la série, d’autant que les rebondissements de fin de tome jouent le jeu de la surenchère, qui rappelle lourdement le côté répétitif des premiers tomes.