En 1972, dans une vieille maison d’Amsterdam, une adolescente explore la bibliothèque de son père et tombe par hasard sur un vieux livre relié de cuir d’où dépassent des feuillets jaunis. Toutes les pages de l’ouvrage sont vierges, à l’exception d’une affreuse gravure de dragon dont les ailes déployées semblent protéger une étrange inscription : « DRAKULYA ». Pour tromper sa solitude, la jeune fille a la curiosité de déplier l’un des feuillets. Il s’agit d’une lettre et elle s’ouvre ainsi : « Cher et infortuné successeur… » Son univers vient de basculer…
Voilà donc ce roman qui fait tant parler de lui en ce moment : l’hommage de l’historienne Elisabeth Kostova aux histoires de vampires que lui racontait son père durant son enfance. Alors, réussite marketing qui surfe sur la vague post Da Vinci Code où roman à l’intérêt réel ? Hé bien pour le coup je penche davantage vers la deuxième solution. En effet, le style d’Elisabeth Kostova, et la trame de ce premier opus nous plonge dans un récit passionnant, où se mêlent allègrement enquêtes policières et éléments fantastiques, le tout desservi par un style simple mais efficace. L’entrecroisement des récits (celui de la jeune héroïne, celui de son père, et celui du professeur de celui-ci) est fait avec une certaine dynamique, est fait de manière limpide, et même si les personnages ne sont pas tous très attachants, le récit tient le lecteur en haleine d’un bout à l’autre de l’album sans difficultés, le plongeant petit à petit aux côtés de l’héroïne vers les secrets que dissimule son père.
L’intérêt principal de cet ouvrage réside à mes yeux dans l’utilisation de l’histoire de Vlad Tepes comme lien entre la réalité et le fantastique. Certes, me direz-vous, les histoires mettant en scène Vlad Tepes de nos jours sont légions (les romans de Saberhagen en sont un exemple), mais la manière qu’a Elisabeth Kostova de lier les détails historiques (la cruauté de Vlad, son enterrement à Snagov, sa captivité en Turquie) avec le fantastique (Vlad serait-il toujours vivant ? N’aurait-il pas été enterré ailleurs qu’à Snagov ?) est des plus efficace et donne une crédibilité certaine à son histoire. Les trois récits avancent de consort pour se rapprocher (un peu à la manière du Prince de la Nuit de Swolfs) peu à peu autour de l’héroïne principale.
En bref, un premier roman bien écrit, bien documenté qui se lit avec un intérêt certain et apporte un peu de fraîcheur à la littérature vampirique, sans pour autant révolutionner le genre.
Je viens de finir ce tome 1 qui m’a passionné. Bien écrit, haletant avec des allers retours entre le présent et le passé qui m’ont fait pensé à certains autres romans comme "les fourmis" de F Werber.
A quand le tome 2 ???? Est-il prévu, écrit, en cours de traduction ???
Le tome 2 est déjà sorti depuis quelques temps maintenant (il est sorti en décembre 2005 selon Amazon).
La preuve, il a déjà été chroniqué dans nos pages, à l’adresse suivante : blog.vampirisme.com/vampi…
j’ai lu ce livre au moins 5 fois, c’est dire tout l’attrait qu’il a eu sur moi. je le conseille vivement à tous les lecteurs amateurs de vampires. c’est un livre tellement parfait à mon sens qu’on oublierai meme que ce n’est qu’une histoire.