« Ma fille chérie, Si tu lis ces lignes, pardonne-moi. Je suis parti chercher ta mère. Pendant de nombreuses années, je l’ai crue morte, mais aujourd’hui je ne suis plus sûr de rien et cette incertitude est presque plus terrible encore que le deuil. » Sa mère ! La jeune fille a toujours cru qu’elle était morte à sa naissance… Elle sait maintenant que, dans leur jeunesse, ses parents ont traqué le funeste comte Drakula. Elle sait aussi que sa mère avait été mordue au cou deux fois. Selon la légende, à la troisième morsure on devient un serviteur du Mal, un éternel errant, un Vampire… Est-ce cela que redoute son père ? Au mépris du danger, la jeune fille se lance alors sur les traces de ses parents… et du Prince des Ténèbres.
Elisabeth Kostova poursuit dans ce second tome son récit mi-fantastique / mi-historique, initié par un premier opus au style accrocheur même si l’histoire ne révolutionne pas le genre. On reprends donc ici la trame du premier opus, le récit dans le récit prenant de plus en plus de place. En effet, le récit de la quête du père de la narratrice et d’Helen, la mère de celle-ci, phagocyte littéralement les tribulations de la jeune héroine partid en France sur les traces de son père. Ce n’est certes pas un mal, car ce récit en abyme est nettement plus captivant que celui de la narratrice, qui nous plonge à nouveau dans les mystères qui entourent la mort de Vlad Tepes et ce qu’il advint de son cadavre. Le récit est construit comme une énigme policière très efficace, matinée de quelques effets fantastiques plutôt bien sentis. Il émane par ailleurs de ce livre un amour fort de l’auteur pour les vieux livres et le savoir qu’ils renferment.
Au final un second tome qui poursuit avec la même qualité le précédent opus. Seul bémol (mais je n’entrerais pas dans les détails de peur de vous en gâcher la lecture) la fin, que j’ai trouvé un peu faible et beaucoup trop accélérée, en comparaison au reste du récit. C’est uniquement cela qui m’empêche de considérer ce dyptique comme une valeur sûre et indispensable de la littérature vampirique. Il n’en reste pas moins que ce 2e tome est d’une lecture plus qu’intéressante.
Vraiment 2 livres super à dévorer ! Avec un jeu très intéressant d’histoires passées imbriquées dans le présent. Ce qui est surprenant c’est qu’on est tenu en haleine tout le long, tout en sachant qu’on est dans les souvenir de la personne qui raconte. Enfin je m’embrouille un peu là, mais c’est très très bien, et très bien écrit.
je confirme le précedent commentaire. exellentissime! c’est dommage qu’il n’existe pas un troisieme tome.
J’ai lu ces livres il y a 4 ans maintenant et j’en garde toujours un bon souvenir (en tout cas assez pour laisser un commentaire positif :)). Ce qui m’a principalement marqué, c’est l’ambiance sombre qui se dégage tout au long de la lecture, un peu comme un brouillard noir dans lequel on avance. Ici pas de grande scène dramatique ou de truc sanguinolent, l’auteure vous tient réveillé par l’angoisse. Cette ambiance et sa capacité à nous donner envie de visiter les endroits dont elle parle (elle réussi à leur donner une empreinte énigmatique), elle transmet sans problème son intérêt pour l’Histoire. Bref, j’ai adoré.