En vacances au bord d’un lac, Burt et Sammy passent leurs journées sur la barque mise à disposition de la famille par les propriétaire de la maison où ils sont en villégiature. Jusqu’à ce que, alors qu’ils jouent avec leur chien, ils tombent par hasard sur un squelette au beau milieu d’une des îles qui pullulent sur le lac. Un squelette qui a un pieu enfoncé en pleine cage thoracique, lequel est retiré par leur chien. D’après un habitant, il s’agit du squelette d’un vampire, et il ne faut donc surtout pas retirer le pieu. Trop tard ?
« Haute tension / Spectre » est une collection jeunesse des éditions Hachette, qui a publié 42 ouvrages fantastique entre 1985 et 1988. Eaux dormantes est ainsi le 12e titre de la collection, et un des opus vampiriques de cette dernière. On y suit donc les pérégrinations de deux jeunes adolescents en proie à une légende vampirique et à des attaques de chauves-souris. Si l’ensemble est assez sympathique, difficile d’être surpris par le déroulement de l’intrigue, tant l’auteur use de ficelles connues (certains personnages se voulant mystérieux pouvant ainsi rapidement être mis au jour par le lecteur). Le roman se lit assez vite, et offre au final peu de surprises et d’innovation réelles.
Niveau vampirique, on est clairement dans les grands poncifs. Le vampire au cœur de l’histoire renait à la vie après qu’un pieu lui ait été retiré de la cage thoracique. Il n’est pas en mesure de supporter la lumière du soleil, et ne se déplace que la nuit, pour s’abreuver de sang. Il est en outre capable de se transformer en chauve-souris, forme sous laquelle il préfère a priori attaquer ses victimes.
Un ouvrage jeunesse qui se laisse lire sans déplaisir mais dont l’intrigue est assez (trop) simpliste, et où l’auteur ne s’approprie pas vraiment le thème du vampire, se contenant de reprendre les codes habituels. Ce qui rend difficile les effets de suspens liés à l’identité du vampire, que le lecteur aura tôt fait d’éventer.