Quand Dracula meurt en Octobre 1476, il ne sait pas que sa vie ne fait que commencer. Le Diable lui confie une quête qui justifie sa condition de non-mort. Dans ce deuxième opus, Radu Dracula quitte son repère pour Jérusalem où un prêtre le met sur une piste qui doit le mener au Graal. Seulement pour cela il devra embarquer avec Christophe Colomb en direction du Nouveau Monde.
Radu doit son salut grâce à un être des plus maléfiques : Satan. Mais comme tout le monde le sait, tout service à son prix ! Radu se voit donc confier une quête de grande importance : retrouver le St Graal. Radu découvrira rapidement que ceci ne sera pas si simple. Maintenant, cette quête occupera toute sa non-vie et cela durant des siècles. Son existence sera menée à mal, à partir du moment où il croisera cet erratique : Thomas de Torquemada. Ce Saint Homme poursuit sorcières, hommes et femmes de Satan…
Radu est un vampire très ambigu. Il peut se montrer très humain vers ses lieutenants. Puis quelques lignes plus tard, son aspect sauvage et impitoyable refait surface. Même après des siècles d’existences, certains instincts son durs à combattre. Nous assistons donc à des scènes très violentes.
Les aspects vampiriques sont, ici, très inspirées du mythe originel et historique. Nous avons des vampires redoutables et impitoyables. Les rayons du soleil sont des plus nocifs pour eux. Ils passent donc leurs journées dans un sommeil qui leur est réparateur grâce à la présence de la terre originelle. Les moines feront la mauvaise expérience de découvrir un mort dans son cercueil revenir à la vie devant leurs yeux effarés. Lorsque le vampire est en manque de sang, il perd doucement sa jeunesse et cheveux blancs et peau ridée apparaissent.
Comme le premier volet, nous continuons de voyager que ce soit en compagnie de Radu ou de Thomas. Leurs pas les amèneront vers les Amériques à bord des caravelles dirigées par Christophe Colomb. Les tribus découvriront des êtres voulant les reconvertir et d’autres profitant de leurs croyances pour se faire accepter et aider.
Ce deuxième opus est très sombre de part les scènes de tortures que Thomas inflige à ses pauvres victimes ou bien les attaques de Radu. La dualité bien/mal est renforcée par l’opposition entre la religion catholique et Satan et les non-croyants. Mais les moines du point de vue de la cruauté n’ont rien à envié aux autres ! Loin de là.
Les informations arrivant au compte goutte, l’ambiance reste pesante et tendue tout au long de la lecture. De nouvelles pistes, de nouveaux personnages arrivent dans ce tome et nous mettent en appétit pour la suite des évènements.