Fin février 2053. Les Vampire Hunter Brigade sont à nouveau dans le feu de l’action, alors qu’ils exfiltrent tout juste une nonne, retenue en otage pour sa virginité. Ils tombent à ce moment sur une alliance entre diverses créatures surnaturelles, parmi lesquelles des vampires extrêmement résistants et une sorcière. Un enchainement de situation, dans les jours qui vont suivre, va voir l’unité Chrome être mise à pied, après que l’un d’eux ait fait feu sur un humain lors d’une manifestation anti-vampires.
Près de deux ans après le dernier opus, ce 7e opus de la saga V.H.B. marque donc le retour de la série futuristico-vampirique de Phylactères, toujours sur un scénario de Lokorst. On retrouve donc l’unité Chromes, qui compte parmi les V.H.B. les plus efficaces (et incluant un vampire dans ses rangs, en la personne de Ice). Même si du temps s’est écoulé depuis ma lecture du premier opus (et que je n’ai pas eu l’occasion de relire l’ensemble des tomes sortis avant de me plonger dans le dernier-né), on retrouve rapidement ses marques. Lokorst propose, comme pour les précédents, un instantané sur le quotidien des V.H.B. (donc la possibilité de lire les numéros de manière relativement indépendante), ce qui ne l’empêche pas d’approfondir certains des personnages (Ice en tête), et d’aborder des thèmes de fond comme l’intégration, les doutes de ses personnages, etc.
Côté dessin, comme d’habitude mon avis est assez hétérogène. Si je me retrouve dans le style graphique des histoires de Goblin, Loïc Muzy, Damien Malglaive, Lucas Bobenrieth et Tiib (pour certains déjà entrevus dans les précédents opus), qui proposent tous des styles différents tout en s’appropriant les codes graphiques des précédents opus, je suis moins convaincu par le traitement de Michel Salvino, Léo Chiola et Lost Arno, qui manque à mon sens d’homogénéité (et pour certains dont le style détonne fortement avec l’univers mis en scène).
Côté vampire, on découvrira donc que certains vampires sont dotés d’une force physique supérieure à la majorité des représentant de leur espèce. On apprendra également que le sang des vierges est un met de choix pour les vampires, qui n’hésitent pas à prendre ces dernières en otage.
Une suite qui c’est fait attendre, mais c’est toujours un plaisir de revenir à cet univers dont les tenants et aboutissants s’approfondissent à chaque opus.