Désormais marié à Mary-Jane, Peter Parker (alias Spider-man) n’en continue pas moins de lutter contre le crime et les super-vilains qui écument les rues de la ville. Une mystérieuse organisation tente de soutirer des informations à un savant dont Peter Parker envisage de rejoindre l’équipe. Pendant ce temps, Morbius le vampire reparaît en ville, sur les traces d’une scientifique qui aurait les connaissances pour l’aider à se débarrasser de sa « malédiction »…
Spider-man n’est pas un héros inintéressant, et la galerie de personnages qui gravitent autour de lui sont pour le moins intéressant et travaillés. Néanmoins cet opus frôle un tantinet la caricature en ce qui concerne les bad guys. Morbius apparaît en effet bien pathétique dans le rôle du super-vilain désespéré. Certes cela va de pair avec le dégoût que le personnage éprouve de lui-même, mais il manque un chouillah de profondeur psychologique pour que celui-ci soit véritablement convaincant, pour ne pas dire apparaissent davantage humain.
Le dessin est typiquement dans la lignée des comics mainstream des années 90. Les couleurs font état de quelques dégradés, et certains jeux d’ombres et de lumière sont plutôt réussi (on est en cela encore assez éloigné des comics ultra-informatisés d’aujourd’hui). Bref c’est sympathique sans être non plus inoubliable.
Le personnage de Morbius est un vampire un peu spécial car il s’est auto-inoculé un sérum à base de sang de chauve-souris qui a fait de lui ce qu’il est. Il n’éprouve pas de difficulté à se mouvoir en pleine lumière, et ne craint pas les habituels crucifix et autres fioles d’eau bénite. Sa force physique a en revanche été décuplée par son état, et il est capable de voler dans les air.
Au final, un opus un peu décevant. Cet arc du tisseur mérite sans doute d’être lu dans son ensemble pour en apprécier pleinement l’ensemble des ramifications.