Une nuit d’orage, un miroir de l’amour partagé, une coupe de sans et un comte aux intentions peu honorables. La dernière descendante de l’Adevaraat Krei aura bien besoin de Kuroe et de son pouvoir de manipulation du temps pour affronter les aléas de sa vie de vampire.
Un cinquième tome qui ne fait pas vraiment avancer la série. Si l’histoire revenant sur la rencontre entre Kuro et Misaki trouve ici une fin intéressante, il n’en va pas de même pour le reste des histoires de cet opus, qui sont nettement trop contemplatives à mon goût. On découvre ainsi un peu plus de chose sur les pouvoirs de Kuroe, et sur l’origine de ceux-ci. La relation entre les personnages n’évolue pas d’un iota, de nombreuses planches ne comportent par ailleurs pas une once de texte, bref il ne se passe cette fois-ci pas grand chose. La dernière histoire, mettant au prise Kuroe avec un vampire ancien aux manière relève un peu le niveau, mais aurait demandé un traitement plus approfondi des personnages.
Concernant le mythe vampirique, on apprend ici peu de choses par rapport à ce qui a été esquissé dans les précédents volumes. Les goules, appelées ici Renfield, semblent cependant être en mesure de résister aux pouvoirs d’influence des vampires qui ne sont pas leurs maîtres. Pour le reste, on découvre également que le besoin de sang de Misaki peux n’être sustenté qu’une fois par mois, et que pour tuer un vampire il suffit de le toucher au cœur.
Un cinquième tome pas franchement intéressant, plombé par une nette propension à l’immobilisme et à la contemplation. Certes Blood Alone ne nous avait pas franchement habitué à un rythme des plus haletant (on est quand même dans la catégorie Shojo), mais là on s’ennuie ferme sur l’essentiel des histoires qui composent ce volume. Dommage…