Aki et ses compagnons sont coincés face à Miyabi, entourés de nombreux archers vampires au fond d’un canyon. Le jeune homme essaie de tuer son adversaire, mais celui-ci survit à tout, et finit par le mordre. Atsushi, son frère, se porte alors à son secours. Aki et ses compagnons ont la possibilité de s’échapper, pendant qu’Atsushi trouve une façon originale (et douloureuse) de retenir le maître vampire. Mais Aki veut aider son frère, malgré sa lente descente vers l’état vampirique.
Nouvelles facettes de Miyabi, le maître vampire qui vide l’île d’Higanjima de ses êtres vivants. Lorsqu’il décide de mordre en tant que vampire, sa bouche s’ouvre démesurément, sur une rangée impressionnante de crocs acérés. Lorsqu’on les coupe, ses membres se ressoudent d’eux-mêmes au bout de quelques secondes. Par contre son oeil reste crevé… On en apprend plus sur le processus pour devenir un vampire. Un individu mordu par un vampire se retrouve engourdi pendant un long moment. Le virus vampirique se transmet par le sang ; Aki, qui est sous la menace d’une éclaboussure de Miyabi, est doc sur le point de devenir à son tour un vampire… Description du processus : l’individu infecté a très chaud, puis se sent lourd et a des tremblements. Puis des nausées, et au bout de dix minutes, la mort en tant qu’humain est définitive. La résurrection le trouve dans un état de soif de sang extrême et il sera soumis à la volonté de celui qui l’a infecté.
Le récit dans ce onzième tome fait un peu du surplace, à l’instar d’un épisode d’Olive et Tom à la télévision. Seules quelques minutes d’action constituent l’essentiel de l’histoire. Les personnages restent figés, attendant ce que font leurs adversaires… A ce titre, il est assez drôle (ou pathétique) de constater qu’il se passe un long moment de discussion sans qu’aucune flèche ne soit tirée sur les protagonistes, alors qu’ils sont à découvert… Tout un chapitre de l’histoire se clôt avec ce tome, espérons que la suite sera un peu plus… réaliste…