Au début de ce tome double, Aki et ses amis semblent reprendre des forces et faire peu à peu reculer l’emprise de Miyabi et ses créatures assoiffées de sang sur l’île d’Higanjima. Aki a toujours le bras cassé mais il semble aller beaucoup mieux. Cependant leur ami Ken leur manque et ils partent à sa recherche dans les bois. Ils le retrouvent bientôt mais il a subi entre-temps une transformation irréversible. Il va leur cacher son état, décidé à les aider à retrouver leur amie Yuki.
Le surréalisme est encore plus de mise dans ce nouvel épisode : cela fait des mois que le combat dure, l’île semble être aussi grande qu’un département français, et les hordes de vampires sont innombrables. Le guerrier Aki est toujours entouré par ses amis, dont un véritable boulet dont on se demande encore comment il est encore vivant, d’autant plus qu’il ne se bat jamais contre les vampires et n’a pas d’arme.
Dans la deuxième moitié de ce tome double la tension monte d’un cran avec l’affrontement d’Aki et son ami transformé, tandis que la libération de la jeune Yuki commence à urger… On ne peut qu’être un peu agacé par la tactique de Ken, qui décide de passer par les airs pour infiltrer le village vampire, mais qui choisit la voie la plus longue et dégagée…
La condition de vampire de l’un des personnages nous permet de vivre « de l’intérieur » ce sentiments, ses sensations. Il se retrouve doté d’une force surhumaine, ses sens sont sur développés, surtout l’odorat. Et la capacité de régénération vampirique lui permet de pouvoir « reconnecter » des membres tranchés net. Il doit aussi lutter contre sa nature vampirique, qui se réveille lorsqu’il y a effusion de sang ou que sa tension artérielle augmente.