Alors qu’Elena est au volant, le véhicule saute sur une mine. Dans l’accident, Nil se retrouve grièvement blessé, et le petit groupe est rejoint par d’autres êtres humains. Il semble qu’une poche de résistante se soit organisée non loin de là, et qu’une quarantaine de personnes sont parvenues à se structurer pour lutter contre les attaques des vampires et le chaos ambiant. Nil convainc Elena de se faire passer, elle et les enfants, pour ses prisonniers, ne voulant pas attirer l’opprobre des humains sur cette dernière.
Un deuxième tome qui voit de nouveaux protagonistes rentrer dans la danse, et dévoiler l’existence d’êtres humains qui essaient de lutter contre les vampires dont la main mise sur le monde semble s’imposer peu à peu. Dans cet univers post-apocalyptique où certaines créatures inoffensives deviennent de vrais dangers, un groupe composé d’une femme et d’enfants est forcément à la merci du plus fort, surtout si celui-ci est lourdement armé.
J’avais été moyennement accroché par le premier opus. Je dois avouer que les choses s’améliorent ici, mais que le série manque d’innovations pour me faire trépigner d’impatience en attendant le troisième et dernier volet. On sent fortement planer l’influence du Je suis une légende de Matheson (et de sa dernière adaptation cinéma en date), voire de films typés survival post-apo comme Stakeland, et le scénario peine à s’approprier tout à fait ces influences parfois trop évidentes. Certains ressorts scénaristiques sont rapidement éventés, les réactions de certains trop brusques (notamment chez les enfants), bref tout ça aurait peut-être mérité d’être affiné. Reste que les flashback (pas présents de cette façon dans le premier tome) vont ici permettre de revenir sur le passé de Nil, et lever le voile sur la société vampirique.
Le dessin s’est un peu amélioré vis à vis du premier tome. Les planches sont plus homogènes, les cadrages plus dynamiques, ce qui permet davantage de lisibilité. La couleur remplit bien son office également, même si je préfère les passages post-apo aux flashback, beaucoup plus plats à ce niveau.
Niveau vampire, on apprend donc l’existence de l’Église du Sang, dont l’influence pèse lourdement sur la destinée des vampires et empêche les leurs d’attirer trop l’attention. En limitant notamment la création de nouveaux vampires. On découvre également comment un vampire peut transformer un être humain, et leur pouvoir de cicatrisation sous-tend une partie de l’album.
Une suite un léger cran au-dessus de la précédente mais qui peine encore à se démarquer de certaines influences trop évidentes, et dont le scénario manque cruellement d’innovation. Le dessin s’améliore également de manière sensible.