Le groupe d’Ana est maintenant aux mains d’une faction de vampires, menée par Alex, ami intime de Nil. Ce dernier, refusant de se nourrir du sang humain stocké dans une énorme cuve, est emprisonné dans une cellule. Seuls les enfants échappent à ce cycle infernal, mais on leur propose comme seule alternative de devenir à leur tour des vampires. Certains, dont Leire, acceptent. Nil craque et accepte de transformer la fillette. Parallèlement Jorge Luis croit discerner des rayons de soleil au petit matin. Serait-ce la fin des vampires ?
Ce troisième tome vient mettre un point final à cette trilogie vampirique, qui n’aura pas su tracer son propre sillon, et se débarrasser de ses influences. Entre Stake Land et 30 jours de nuit, de même que le Chant des Stryges pour les ambiances et la mise en scène, cette terre des Vampires ne restera pas dans les annales.
La faute probablement à des personnages assez moyennement gérés, pas vraiment crédibles dans leurs réactions, même s’il y a un mieux dans ce dernier tome. Mais l’approche du dénouement oblige le scénariste à passer en mode action, rendant les scènes en flash-back moins efficaces.
Sur le plan vampirique peu de nouveautés, hormis cette cuve de sang, qui représente un trésor inestimable pour les vampires, mais aussi un danger mortel, car en cas de contamination par du sang de vampire, il devient un poison fatal. Les attributs vampiriques (crocs, griffes, force surhumaine) sont discrets, l’environnement confiné permettant à leurs détenteurs de ne pas les utiliser.
Le bon point est l’ambiance toujours aussi blafarde, contribuant au climat de désolation et de fatalité, lequel est conforté par une scène de dépeçage et et la scène finale, qui laisse peu de place au doute.