Mana, Akira et Mamoru poursuivent ici leur vie de collégiens, après les aventures du précédent volet. Mais si la plupart des intrigues se déroulent en classe, l’une les conduira néanmoins à Kyoto, et leur donnera l’occasion d’affronter d’anciennes créatures nostalgiques des siècles passés.
Autant j’avais apprécié certains aspects du précédent tome, autant ici le soufflé retombe tragiquement. Les personnages et le scénario peinent à se renouveler, et les face-à-face avec d’autres créatures me semblent bien rares, pour ne pas dire inexistants. L’ensemble est vite ennuyeux et on a tendance à poursuivre la lecture sans jamais être totalement concentré sur les péripéties des personnages, qui manquent d’originalité.
Le dessin est pourtant assez sympathique, même si je ne suis pas amateur de la dimension humoristique (à base de déformations et des codes classiques du genre) qu’y injecte le dessinateur-scénariste. Quand le trait se fait sérieux, son style est autrement plus agréable à l’oeil, et montre une bonne maîtrise du trait et du découpage. Sans pour autant être particulièrement original, il remplit son office assez efficacement.
Ce deuxième volet met l’accent sur la manière dont le sang absorbé par les vampires agit sur ceux-ci. En effet, leur humeur et leur personnalité change du tout au tout en fonction du groupe sanguin qui coule dans leurs veines, chose qui a priori n’était pas le cas à l’époque où il se nourrissait directement sur leurs proies humaines, et pas à partir de poches de sang.
Un deuxième opus décevant, même s’il propose quelques idées nouvelles sur le thème du vampire. Le scénario est sans aucune saveur, à mi-chemin entre la redite du premier tome et les grosses ficelles du genre. Espérons que la série ne continuera pas sur cette lancée, mais pour le moment c’est mal parti…