Tous ceux qui portent le nom de Helsing sont voués à quitter travail et famille pour partir chasser les vampires. Karl a ainsi vu son père partir, le laissant seul avec sa mère. Fils de vagabond, il fut alors rejeté par tous les villageois. Flora était la seule personne à le traiter en être humain mais un soir, elle fut mordue sous ses yeux par un vampire nommé Eliot. Il se promit alors de le retrouver et de lui enfoncer un pieu dans le cœur…
Encore un manga vampirique qui ne restera pas dans les annales. L’intrigue, si elle met en scène un descendant de Van Helsing, manque cruellement d’originalité et de rythme. Les personnages sont très clichés, l’intrigue pas des plus captivantes et les personnages pas vraiment attachants. Tout ceci aurait pu donner un album sympathique, mais sent ici fortement le réchauffé. Tout est ici très contemplatif, très lent, sans action réellement dynamique, un comble pour ce qui est avant tout une affaire de vengeance. Et pour un one-shot, la fin n’en est pas vraiment une…
On est ici face à un dessin très typé shojo manga. Le dessin est très fin, les personnages étant privilégiés aux décors (même si le dessinateur nous offre quelques pages sans trames plutôt réussies). Les visages ont un aspect clampien (grands yeux, nez en pointe, menton pointu) typique, qui ne leur permet pas de se démarquer de la production de ce type.
Cet album apporte quelques idées intéressantes au mythe, même si on reste dans une approche classique. Les vampires sont des mort-vivants buveurs de sang, ne vivant que la nuit. Immortels, leur seul réel ennemi est l’ennui. Plus ils sont âgés, plus ils résistent facilement aux armes habituelles (crucifix, balles en argent, etc). L’auteur met en scène une arme originale contre les vampires : les textes religieux, déclamés avec ferveur, aurait pour effet de les repousser, voire de les atteindre dans leur intégrité physique.
Un manga qui se laisse lire au final, mais ne parvient pas à réellement captiver le lecteur.