Voilà quelques tomes maintenant que nous suivons les aventures de Merit et nous avons commencé à nous attacher aux personnages et à l’ambiance. Nous avons ri, pleuré, tremblé pour bien souvent succomber. La mort d’Ethan, en laissant le cœur de Merit en morceaux avait aussi laissé le champ libre à un autre vampire, charmant lui aussi mais… Ce n’est un secret pour personne, la sorcellerie a finalement ressuscité Ethan. C’est ce qui nous incite en premier lieu à poursuivre notre lecture des aventures de Merit.
Comment concilier le retour pour le moins inattendu de son amoureux avec les nouvelles attributions que notre sentinelle préférée s’est vu proposer ? Chicago, bien que toujours présent, n’est plus le seul décor, et on file avec nos deux héros enfin réunis pour le Nebraska, sur les traces d’un artefact puissant, que le côté obscur des surnats veut à tout prix obtenir, afin de conquérir le monde, bien évidemment. Si on peut trouver le pitch un peu convenu, il faut bien dire que les rebondissements ne vont pas sans nous divertir, d’autant que l’auteur a toujours un humour bien appréciable.
Les retrouvailles entre Merit et Ethan sont explosives dans la sensualité comme dans le caractère, à l’image des deux protagonistes. Les pro-Jonah seront sans doute un peu déçus de le voir s’effacer au fil des pages, mais c’était sans doute couru d’avance.
Chloé Neill nous réserve encore des surprises, notamment dans les espèces de surnats. On croyait avoir fait le tour du monde fantastique de l’auteur, mais on découvre que les herbes hautes peuvent parfois cacher des petits surnats bien valeureux et au caractère bien trempé ! Quant au maire déchu, on en apprend aussi plus sur lui, sur sa nature exacte et on se surprendrait même à le trouver par moments sympathique. Cela dit, la fin est un peu télescopée, on pourrait même dire que la série manque de souffle. Pour autant, on ne peut que revenir vers la suite car on s’est attaché aux personnages.
Espérons juste que les prochaines aventures de Merit ne seront pas répétitives ou carrément décevantes, à l’image de beaucoup de séries qui atteignent les, 6, 7 ou 8 tomes.