Depuis le sacrifice d’Eben, qui délivra la ville de Barrow d’une invasion de vampires, Stella, sa femme, traque les vampires en révélant au monde leur existence. En tournée promotionnelle pour son roman, elle attire l’attention de créatures qui préféreraient rester dans l’ombre, et apprend à leur contact qu’il existerait un moyen de ressusciter son mari.
Ce second opus plutôt inattendu de 30 jours de nuit reprend l’histoire là où s’achevait le tome 1. Eben mort, sa femme tente par tous les moyens de révéler au monde l’existence des vampires. Le livre qu’elle publie, relatant l’attaque de Barrow, va ainsi faire sortir l’une des plus vieille vampire, ivre de vengeance pour les morts qu’à coûté l’épisode Barrow à sa race. Elle va également faire connaissance avec celle qui envoya l’hélicoptère à Barrow, qui a laissé un fils dans cette histoire. Le lecteur replonge donc très vite en terrain connu, mais la lecture du tome précédent est indispensable pour comprendre pleinement ce qui se passe et les liens entre les différents personnages. Néanmoins, le scénario est un tantinet moins captivant que celui du précédent opus. En effet, nous ne sommes plus ici dans la thématique d’humains isolés cherchant à survivre par tous les moyens à une attaque massive de vampire. On retrouve donc l’univers, mais l’attrait du scénario s’est estompé.
Le dessin de Ben Templesmith est quant à lui toujours aussi excellent. A la croisée des chemins entre photo-réalisme et peinture, les planches du dessinateur contribue avec brio à instaurer une ambiance glauque à cette histoire, notamment par sa vision très personnelle des vampires.
Au niveau des caractéristiques vampiriques, on reste dans les grands traits posés dans le premier opus. Les vampires sont ici des créatures nocturnes, avides de sang que bien peu de chose, sinon la morsure du soleil, peut réellement tuer. Leur morphologie est elle aussi très particulière, car leurs mâchoires immenses en dents-de-scie les rapproche plus de l’animal que de l’humain, même s’ils arrivent au besoin à se fondre dans la masse. Cet album apporte une nouveauté, l’existence d’une légende parmi les vampires qui permettrait de redonner vie à un vampire à partir de ses restes et de sang.
Au final ce second opus permet de reprendre le récit là où s’était arrêté le tome 1, même s’il se révèle en définitive nettement moins indispensable (la lecture du premier opus se suffisant à elle-même).
J’ai été très déçu par cette suite surtout le coté "Buffy" pour l’histoire d’amour. Bref comme tu l’as dit "il se révèle en définitive nettement moins indispensable". Par contre il me semble qu’un 3ème tome est déjà sorti aux états unis.
Ce second tome n’est pas aussi efficace que le premier, se perdant dans une chasse au vampire pas toujours bien pensée. Niles, qui bénéficie d’une plus grande liberté au niveau de l’environnement, du temps, du climat, de la pagination même, se révèle moins efficace que dans le premier tome.