Le Mal rôde, la mort avance masquée. C’est la fête des ombres, c’est la fête des fous ! Paris, hiver 1190. Débarqués au cœur de la plus grande ville du Monde connu, le jeune Roland, Mathilde, Ruppert et Salim poursuivent un double but: retrouver William le Ténébreux, l’ami disparu, et découvrir les secrets de Vlad, le maître vampire. Ce démon est-il réellement mort dans les forêts anglaises, ou attend-il son heure pour frapper encore ? Pire encore, un traître se cache-t-il parmi les quatre aventuriers, comme tout semble l’indiquer ? Happés par le tumulte populaire de la Fête des Fous, Roland et ses compagnons vont croiser nombre d’individus pittoresques. Cérémonies noires, complot royal, créatures infernales, prophéties du Livre des Peurs, tous les ingrédients d’un mélange fatal sont réunis pour sceller le sort de nos héros. Pourtant, ils sont des Haut-Conteurs et ne reculeront pas, jusqu’à vaincre ou périr. Roland « Cœur de Lion » en tête.
C’est la fin de l’année, Roland est morose à l’idée de ne pas passer les fêtes avec sa famille, tranquillement dans son petit village. Au lieu de cela, il doit partir avec ses deux amis Haut-Conteurs à Paris pour y rejoindre William le Ténébreux. Une fois à Paris, où la fête des Fous bat son plein, rien ne se passe comme prévue. Le Ténébreux a disparu et l’antre du vampire est introuvable, les messages cryptés doivent être résolus pour la retrouver, mais le plus important aux yeux de notre groupe, c’est d’intercepter Lothar Mots-Dorés, chef des Noirs Parleurs, qui a été vu dans Paris.
Les vampires sont beaucoup plus présents dans ce deuxième tome. Nous suivons Vlad lors de ses réflexions et de ses entretiens avec les grands vampires de France. Depuis le premier tome, nous savons qu’il peut se transformer en brume ou en loup. Nous apprenons dans ce tome que les autres vampires le peuvent également (à quelques différences près). La puissance de Vlad lui permet de prendre le contrôle de goules mais également d’hypnotiser des êtres humains et de se servir d’eux comme messager. Ces êtres évoluant dans un monde très croyant sont étroitement liés au diable, au démon, au mal ! D’ailleurs, c’est peut être un peu le cas puisque les objets divins comme l’eau bénite leur infligent de grandes blessures. Le soleil leur est fatal ainsi que les pieux en bois de tremble dans le cœur.
Dans ce tome, nous suivons plusieurs enquêtes de front. Les Haut-Conteur se retrouvent dans un complot politique fomenté par Vlad et par Lothar. Les deux personnages sont avides de pouvoirs et cherchent activement des pages du livre des peurs. Vlad, grâce à ces pages, aimerait retrouver sa puissance perdue et ainsi régner sur les hommes et les vampires. Ils doivent également retrouver leur ami Haut-conteur qui ne donne plus signe de vie et démasquer le traitre qui se cache dans leur rang.
Nous passons d’un premier tome où il y a peu d’acteurs, notamment par le fait que l’on soit dans un petit village, à un tome riche en rencontres dans cette grande ville qu’est Paris. Le choc est grand à la fois pour Roland et pour nous lecteurs. Nous plongeons de nouveau facilement dans l’aventure car les références historiques et le parlé collent à l’époque. D’ailleurs le vocabulaire est beaucoup plus « moyenâgeux » que dans le tome 1. La narration fait des sauts dans le temps pour revenir ensuite dans le passé. Nous vivons certains moments en suivant des personnages différents. Cela nous surprend au début mais au final permet de dynamiser un début de lecture plutôt calme.
Le Roi Vampire est un tome plein de rebondissements et de mystères. C’est une histoire épique où Roland devra de nouveau traverser de terribles épreuves. Les auteurs savent enchaîner les moments de calmes (de recherches) et les combats pour monter crescendo en tension et en horreur.