L’inspecteur Ugaki semble connaître Mlle Sato, la succube qui enseigne les mathématiques. En discutant avec lui, Takahashi apprend qu’Ugaki et le jeune homme qui l’accompagne sont membres du département des affaires para-humaine. Une aubaine pour l’enseignant passionné par les demi, qui découvre ainsi quels sont les dangers posés par l’existence de créatures surnaturelles au sein de la société.
Un troisième volet pour Freaky Girls, qui se poursuit à son rythme de croisière. Si l’ébauche d’une intrigue sous-jacente à la fin du précédent tome ne trouve que peu de résonance dans ce nouveau volet, cela n’entame en rien l’intérêt de la série. Pour le coup, cette lenteur assez rare dans le genre (j’ai bien Blood Alone en tête, mais l’ambiance en était totalement différente) permet à Freaky Girls de se démarquer de la production actuelle, et pour le moment parvient malgré tout à maintenir intact l’intérêt du lecteur que je suis. Il y a là une touche de candeur assez bienvenue, et une galerie de personnages attachants.
Côté dessin, Petos poursuit sur la lancée des deux premiers volets. Il n’y a pas de révolution graphique : le train est fin, sait se faire simple (l’auteur a recours aux codes humoristiques du manga sans en abuser) sans fioritures, tout en donnant un minimum de place aux décors. Ce qui n’a rien d’étonnant en soit, l’intérêt de la série reposant sur ses personnages et leurs relations.
C’est davantage la succube qui est ici à l’honneur, la vampire a un peu moins de place que dans les précédents opus. Néanmoins, une expérience menée par le professeur Takahashi permettra de découvrir que pour un vampire, les sensations procurées par la peau de celui ou celle qu’ils mordent joue fortement sur le plaisir de la morsure.
Un troisième volet dans la lignée des précédents, qui voit la série maintenir sa différence vis-à-vis du trop-plein d’action ou de romance auxquels on est très souvent confronté dans le genre.