L’été s’est installé au lycée Shibasaki, et la température est parfois difficile à supporter pour les demis, notamment Hikari la vampire et Kyoko la fille des neiges. Le professeur Tetsuo réfléchit donc à des moyens de leur apporter un peu de fraîcheur, tout en continuant de mener des expériences pour mieux comprendre les demis et leurs pouvoirs. Est-ce que cela sera aussi l’occasion pour sa collègue succube Sakie Satô de lui déclarer sa flamme ?
La série Freaky Girls arrive donc au 5e opus, et continue son petit bonhomme de chemin. Si on avait pu imaginer un basculement dans le policier il y a quelques tomes, avec l’arrivée du Département des Affaires Para-Humaines au sein du lycée, il semblerait que l’auteur ne soit pas pressé d’explorer cette partie-là de son univers. La trame s’articule donc à nouveau autour du petit groupe de demis qui s’est constitué autour du professeur Tetsuo, toujours avide de comprendre les capacités de ses protégées.
Pour autant, Petot va rompre pour une histoire en deux chapitres avec ce groupe désormais incontournable, et s’intéresser à un duo jusque-là absent du manga. Il s’agit d’une étudiante d’université dont l’appartement est habité par une entité surnaturelle incapable de quitter les lieux : Une zashiki warashi. Il s’agit d’un yokai considéré comme un esprit de la maison. Ce récit permet d’explorer un autre pan de l’univers mis en scène depuis le premier volet, et montrer le quotidien d’une humaine qui vit avec une entité surnaturelle qu’elle est la seule à voir.
Côté dessin, on reste dans la lignée des opus précédents. Le trait est précis et expressif, intégrant ici et là des déformations, corps rapetissés et autres visages simplifiés, codes incontournables du manga humoristique. Tout se concentre autour des personnages, et si les lieux peuvent être importants dans la trame, ils s’effacent rapidement pour laisser les différents protagonistes exprimer leurs sentiments.
Hikari, la jeune vampire, n’a pas énormément de place dans ce nouvel opus. Le professeur Tetsuo comprendra rapidement qu’avec l’été, elle a beaucoup de mal à rester à l’extérieur (et à supporter le soleil). Le cas échéant, elle devient écarlate, ce qu’il faut plusieurs jours pour résorber. Elle cherche ainsi davantage la fraîcheur.
Un nouvel opus à l’image des précédents, mais le manque de trame directrice commence à se faire ressentir…