Yôko, la nièce de Tetsuo Takahashi vit en colocation avec Zashiko, qu’elle est la seule à pouvoir voir. Testuo et Sôma lui rendent visitent, et expliquent que l’invisible est en fait une Zashiki-Warashi : une entité d’une dimension parallèle que seules de très rares personnes sont en mesure de voir : des médiums. Ce qui fait de Yôko une para-humaine.
Sixième opus pour la série, et si l’approche scientifique des créatures surnaturelle reste intéressante, le manque de scénario directeur pèse sur l’ensemble. L’introduction d’une nouvelle para-humaine redonne un peu de nouveauté à l’ensemble, qui finissait par s’enliser, mais cela ne suffit à mon sens pas à donner un intérêt réel à la série. J’avais vraiment trouvé intéressante l’approche du premier opus, mais force est de constater que celle-ci tourne plutôt en rond.
Le dessin est toujours de bonne tenue. Le trait léger de Petos joue des codes du manga pour donner un peu de légèreté aux interactions entre ses personnages. Il sort du coup peu des sentiers battus, mais le style est propre et homogène, et l’alternance entre les approches graphiques humoristiques et sérieuses donne un certain dynamisme à l’ensemble.
En ce qui concerne les vampires, on apprendra que pour ces derniers, boire du sang est aussi bien un moyen de compenser un manque de certains nutriments que d’exprimer leur libido. C’est ainsi qu’Hikari semble sensible au pouvoir de séduction de Sakie Satô.
Si j’espérais jusque-là un peu de liant à cette série, force est de constater que celui-ci ne vient pas. Je vais donc en rester là avec Freaky Girls : l’approche très sociétale des relations entre para-humains et humains est traitée de manière intéressante, de même que les tentatives de recherche de Tetsuho, mais cela ne suffit pas pour justifier la poursuite de la lecture, du moins en ce qui me concerne.