Cheshire Red revient pour de nouvelles enquêtes. Après avoir aidé Ian à trouver des informations sur les expériences qu’il a subies lors de son enlèvement. Raylene doit maintenant aider le cercle de San Fransisco à mieux comprendre les conditions de la mort de leur chef : Maximilian. Elle est d’ailleurs nommée comme représente de ce cercle afin de pouvoir enquêter. N’oublions pas non plus la présence de Adrian qui est toujours à la recherche de sa sœur qui avait été enlevée dans les mêmes conditions que Ian.
Parallèlement à cette mission, Raylene n’oublie pas son travail de « voleuse ». Elle accepte une mission simple qui consiste à récupérer une boîte d’os péniens. Ce qui fait beaucoup de missions différentes à gérer.
Notre voleuse n’a pas de grande prétention ou considération comme protéger le monde ou son espèce. Elle aspire juste à vivre correctement et à protéger ses amis. Ce qui n’est pas courant dans ce genre d’écrit. Comme roman mettant en scène des vampires, nous ne les voyons que très rarement se nourrir ou faire preuve de capacités surhumaines propres à leur condition. L’auteur ne se focalise pas là-dessus.
Le fait que Raylene s’occupe d’un cercle de vampires situé à plusieurs kilomètres de là, nous parlons un peu moins de ses « colocataires » et ils nous manquent. Ces derniers apportent un peu de fraicheur au récit qui en a bien besoin par moments.
Après un premier tome en demi-teinte, la suite des enquêtes de Cheshire Red était attendue. Ce nouvel opus reste dans le même esprit. Là où on s’ennuie lors des discutions politico-vampiriques, notre intérêt grandit pour cette sorcière psychotique que Raylene rencontre. Et heureusement qu’elle est là, elle nourrit notre intérêt à continuer notre lecture. Ce qui reste agréable à lire ce sont les enquêtes de Raylene pour son boulot de voleuse. L’intrigue principale est monotone, longue. On n’accroche pas à cette histoire de différends entre ces deux cercles de vampires.