O vampires aimés ! Que de vos canines acérées, nous sentions la morsure ! Combien ne sommes-nous pas, amoureux des vampires, prêts à tendre notre cou pour rassasier leur soif ? Les vampires n’existent pas ? Allons donc ! Dans les temps anciens, nul ne doutait que les morts continuaient à vivre dans leur tombeau ou dans l’au-delà, une idée encore très répandue au XVIIIe siècle et qui revient hanter nos cauchemars aujourd’hui. Ouvrez ce livre et sachez que les morts ont une vie, pas seulement en tant que fantômes, mais bel et bien en corps. A aimer ou à fuir, les vampires ne sont jamais loin…
Un ouvrage à la maquette irréprochable, illustré par ni plus ni moins que John Bolton, le tout sur un papier proche du canson, voilà le premier contact que réserve cette nouvelle encyclopédie signée Katherine Quénot. Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, l’illustrateur cité plus haut est notamment connu pour son travail graphique sur Vampire (le jeu de rôle), dont une partie des illustrations du présent opus semble d’ailleurs issues. La mise en page est à la fois claire et fourmille de petits zooms intéressants qui explicitent le propos.
En se basant uniquement sur le graphisme de Bolton pour l’aspect visuel, l’ouvrage donne une autonomie assez importante au texte, qui s’affranchit de toute iconographie tierce. Le contenu est assez intéressant, Katherine Quénot creusant assez ses sources pour offrir au lecteur des thèmes, mythes et anecdotes peu utilisé dans les ouvrages du genre. On découvre donc une palette assez large des différentes créatures vampiriques à travers l’humanité et les siècles, à côté des habituels chapitres où les techniques de reconnaissance et destruction des vampires sont abordées.
Le bémol a trait à certains assertions pas franchement vérifiables, des chiffres par fois un peu sensationnels et quelques erreurs (à deux pages de distance Medwegya est écrit de deux façons différentes, ce qui peut perturber à la lecture, la biographie de Elisabeth Bathory se permet quelques raccourcis,..). Ces quelques détails n’entament cependant pas le côté agréable de cette lecture, dont les côtés un peu sensationnels opèrent une alliance assez réussie avec le graphisme de Bolton.
Au final une lecture agréable visuellement très réussie, mais à laquelle les puristes et amateurs de précision préfèrerons sans doute les œuvres de Jean Marigny ou de Claude Lecouteux.
J’ai remarqué ce livre. Sur le fond je n’ai pas pu juger. Mais j’ai surtout remarqué qu’il y a beaucoup femme (vampire bien sûr) nue. Cela ne m’a pas plus….Ma première impression fut plus celle d’un livre d’illustration à tendance érotique…
J’ai vu aussi le livre en grande surface et immédiatement l’attraction s’est faite.. ! Je l’ai feuilleté et j’ai trouvé les images très gothiques, soit, mais effectivement érotiques mais le vampirisme est érotique, non ?; De belles iconographies pleine de couleurs, de sensualité. Des légendes très bien répertoriées et expliquées et je pense que je vais ajouter ce livre à ma bibliothèque !