Des passagers du Yankee Beauty lancent un appel à Doc Savage. Bientôt, c’est même une récompense d’un million de dollar qui est promise à qui permettra de retrouver le justicier. Ce dernier, à la fois intrigué et méfiant, se décide à se rendre clandestinement sur le bateau, afin de savoir de quoi il retourne. Rapidement, il découvre que trois des passagers aspirent à son aide, tout en donnant l’impression d’être effrayés par une menace latente. Doc Savage décide donc de faire suivre le trio par ses amis et associés, avant de se révéler au moment opportun.
Doc Savage est un personnage emblématique de la littérature d’aventure. Né dans les années 30, devenant à ce titre un des premiers héros issus du pulp. L’ensemble des romans de la série a été écrit sur une période de 16 ans, sous le pseudonyme de Kenneth Robeson. Le personnage est un défenseur de la veuve et de l’orphelin, connu aussi bien pour sa force physique hors du commun que pour son intelligence et ses connaissances scientifiques. Comme si cela ne suffisait pas, il agit en partenariat avec un groupe d’amis constitués de spécialistes de pointe : un géologue, un chimiste, un ingénieur, un électricien et un avocat. Tous sont riches et ont décidé de se vouer à la lutte contre les criminels.
L’oasis perdue met le petit groupe aux prises avec un duo de malfaiteur qui a découvert une riche mine de diamant, et réduit en esclavage des dizaines de personnes pour s’occuper de son extraction. Pour ce faire, ils ont notamment volé un zeppelin, plusieurs années en arrière. Et utilisent des chauves-souris vampires pour garder et châtier leurs esclaves, au besoin. J’avoue avoir abordé la série au travers de ce tome, vampires obligent. Pour le coup, la lecture est rapide, le ton est très léger, et malgré de grosses invraisemblances, c’est assez plaisant à lire.
Ce sont donc les chauves-souris vampires qui sont lé caution buveur de sang du récit. Exploitées par les deux malfrats, elles servent autant à contraindre leurs opposants qu’à maintenir leurs captifs prisonniers. Il s’agit donc de vampires animaliers, qui peuvent s’abreuver du sang d’êtres humains. Pour s’en protéger, les hommes de main des malfaiteurs ont mis au point d’étranges protections, à base de paniers en osier. Pour pouvoir repérer ces créatures en pleine nuit, Savage fera fabriquer un projecteur infrarouge associé à des lunettes de visée.
La promesse vampirique est relativement anecdotique, et si la lecture est rapide, j’avoue avoir eu un peu de mal à m’immerger dans le récit et les codes de la série. C’est amusant, mais l’utilisation des chauves-souris est relativement classique. J’imagine malgré tout que la série réserve de bonnes surprises, mais pas forcément avec ce récit-là.