Alors qu’elle retourne au bureau après une pause café, Jillian se retrouve prise en otage par un scientifique qui lui inocule au passage le contenu d’une seringue avec laquelle il la tenait en respect, face à un mystérieux homme armé. Ce dernier finit par tuer le preneur d’otage, et entraine de force la jeune femme avec lui. Car ce qui lui a été inoculé est un sérum expérimental dont la finalité est de détruire les vampires, et le groupe auquel il appartient entend bien le récupérer.
Belladonne marque en quelque sorte mon retour à l’univers de la Bit-lit, étant donné que cela faisait un petit moment que je n’avais pas eu l’occasion de me pencher sur une nouvelle série dans ce giron. Histoire de rester à la page, il faut bien céder de temps à autres, et force est d’avouer que la série possédait deux ou trois caractéristiques (au vu de l’argumentaire initial) qui me semblaient mériter qu’on s’y attarde.
L’histoire raconte donc les péripéties d’une jeune femme somme toute assez commune qui se retrouve embarquée malgré elle dans une intrigue qui la dépasse. Une jeune femme qui a certes son caractère mais n’en est pas moins totalement démunie de pouvoirs paranormaux, ce qui est plutôt rafraichissant pour le coup. De fait, si on comprend rapidement qu’elle est une arme contre les vampires (contre son gré), l’utilisation de cette arme la met forcément en position de faiblesse, voire met sa vie en jeu.
L’autre point positif, qui se révèle au fil de l’histoire, c’est un antagonisme bien / mal pas forcément aussi simpliste que ce qu’il apparaît au premier abord, ce qui enrichit pas mal l’intrigue et propose des rebondissements assez bien vu. Alors certes, on ne criera pas non plus au génie, car on peut penser tour à tour à Buffy (pour le personnage de la scientifique), à Blade (pour ce qui a trait au sérum et aux dhampires) et à quelques autres séries. Mais ça reste plutôt bien ficelé, la romance n’est pas trop présente (il y en a, mais elle ne noie pas l’ensemble comme on peut le faire parfois) et l’ensemble, même si le style n’est pas révolutionnaire, se laisse lire sans ennui.
On découvre que les vampires vivent la nuit, et que si la lumière du soleil ne les détruit pas, elle est en mesure de les rendre aveugle. L’argent reste la meilleure manière d’en venir à bout. De même, la fameuse Belladonne, qui a contaminé le sang de l’héroïne, apparait comme une arme léthale contre les vampires. On apprend également l’existence des dhampires, résultats de l’accouplement entre un vampire et une humaine, dont le sang aurait des vertus particulières. Suivant leur âge, les vampires disposent en outre de certains pouvoirs (comme celle d’influencer l’esprit de leur victime).
Un premier volet plutôt sympathique qui démarre sur les chapeaux de roues sur la forme d’un road movie, avant de partir sur quelque chose de plus classique mais avec pas mal de rebondissements. Sans non plus être la série du siècle, ce premier volet est une assez bonne surprise dans le genre.
Merci pour ton passage. Je me suis permis d’ajouter le lien de ta chronique dans les liens partenaires.
Bonne journée.