Alors que Shiki et Arcueid sont de plus en plus attirés l’un par l’autre, il s’avère que la vampire a du mal a réfréner ses instincts. Alors qu’elle commence à comprendre ce qu’elle éprouve pour Shiki, elle prend conscience des cercles de pouvoirs que Roa a disséminé un peu partout en ville, dans le but de l’affaiblir. C’est alors que Ciel fait à nouveau son apparition, sommant Arcueid de quitter au plus vite la ville. Entre la vampire millénaire et l’envoyée de l’Eglise, le duel reprend donc. L’arrivée inopinée de Shiki va permettre à Ciel de démontrer à celui-ci ce qu’est réellement Arcueid, et le danger qu’elle représente pour lui. Mais le jeune homme ne l’entend pas de cette manière, et entend bien continuer à prêter main-forte à celle-ci.
Un septième tome qui fait moins avancer l’intrigue principale qu’il ne revient sur les origines d’Arcueid, et nous explique, à travers le récit que Ciel fait à Shiki, la manière dont la princesse vampire survit depuis plusieurs siècles, se réveillant chaque fois que Roa se réincarne pour tenter d’en finir avec lui. Ce septième opus voit également la relation entre Shiki et Arcueid prendre un tournant, chacun des deux héros finissant par comprendre ce qu’il éprouve pour l’autre, malgré leurs différences et les difficultés qu’une telle relation peut engendrer. On voit donc, par le biais de ces révélations, la fin se profiler de plus en plus. La confrontation finale ne semble plus être très loin maintenant.
Le dessin est toujours fin et maîtrisé. Le trait du dessinateur est semblable à ce qu’il propose sur la série depuis ses débuts, que ce soit au niveau des corps de ses personnages, qu’il réussit aussi bien en plein mouvement que dans les scènes plus romantiques, que pour les décors, qui sont plus présents que dans pas mal de manga sans pour autant s’imposer dans les cases. Le dynamisme de l’ensemble est d’assez bonne facture, les scènes de combats par brouillonne pour un sou, ce qui contribue à donner pas mal de crédibilité à l’ensemble.
En revenant sur le passé d’Arcueid et ses origines, ce septième tome va nous exposer en détail les différents types de vampires présents dans la série. D’un côté se trouvent les vampires originels, nés vampires et n’ayant pas forcément besoin de s’abreuver de sang pour survivre. Ils n’en éprouvent pas moins une envie récurrente de sang, mais y céder les conduirait peu à peu à devenir des créatures sans âmes, plus proche de démons, sachant que leur morsure donne irrémédiablement naissance à de nouveaux vampires. Ces vampires, qui ne sont pas des originels, sont dénommés apôtres. C’est pour lutter contre leur prolifération qu’Arcueid a ainsi été créée.
Un septième tome qui explore certaines des zones d’ombres laissées en suspens depuis le début de la série mais qui donne peut-être trop de place à la romance entre Shiki et Arcueid (qui va pour le coup bien au-delà de la romance platonique habituelle). Le fait que le final semble se dessiner peu à peu permet cependant de conserver l’intérêt du tome et de la série. J’attends de pied ferme la suite.