Fernand multiplie les aventures amoureuses et périlleuses. En traquant un serial killer, il retombe dans les bras d’Aspirine tout en pensant à sa troublante sœur Josacine. Lorsqu’il part en croisière pour être un peu seul, il ne le reste pas longtemps et rencontre une très belle pleureuse, un fantôme énergique, un dragueur invétéré qui lui enseigne l’art de la séduction et un certain Professeur Bell…
Second opus qui nous entraîne dans les péripéties amoureuses d’un petit vampire devenu grand. Las de ses déboires, notre héros noctambule décide donc de partir s’aérer en croisière. Il fera à cette occasion de nouvelles rencontres, qui ne l’aideront pas forcément à clarifier ses sentiments déjà hésitants. Une nouvelle fois, Sfar nous plonge dans son bestiaire fantastique, où vampires, fantômes et autres sorciers côtoient les êtres humains.
Le dessin de l’auteur, s’il n’atteind pas ici les sommets de ses œuvres comme le Chat du Rabin, n’en est pas moins fin et agréable. Simple et efficace, mis en lumière par une couleur des plus réussie, le trait de l’auteur participe beaucoup à donner une aura poético-fantastique à son œuvre.
En ce qui concerne la teneur vampirique de cet album, peu de choses sont à noter vis-à-vis du premier opus. Sfar continue de dresser le portrait de son vampire de manière classique. Seules quelques petites touches humoristiques viennent étoffer le mythe du vampire mis en scène ici. Mais un élément permet à l’auteur de mettre en scène une des caractéristiques vampiriques : l’état noctambule de Fernand, qui va faire de lui un policier amateur de circonstance.
Au final, ce deuxième album confirme le capital de sympathie qu’a pu inspirer le premier tome. Le bestiaire amoureux, réédition de Grand Vampire, est donc une lecture des plus agréable.