Après des siècles d’errance solitaire, Akabara a pris sous son aile une jeune dhampire du nom de Laetitia. Alors qu’il s’apprête à détruire un nouveau sceau, Bridget et les siens engagent le combat, bien décidés à mettre fin à une lutte de mille ans. Au beau milieu de cet affrontement sans merci, la 50e incarnation du cygne noir fait son apparition ! Face à son pouvoir écrasant, Akabara semble condamné… Mais à la surprise générale, le cygne noir se range à ses côtés et lui propose de l’aider à retrouver son épouse.
Ce second opus bouscule grandement les bases du scénario posé dans le premier volume. En effet, le roi vampire Akabara est ici sauvé par le cygne noir, qui lui propose une alliance afin d’accomplir un but mystérieux, qui semble passer par la résurrection de la reine des vampires. Ne l’entendant pas de cette oreille, les dhampires qui traquent sans relâche le roi vont se mettre sur leur chemin, espérant bien venir à bout de leur ennemi blessé comme de son alliée. Alors qu’on pouvait craindre que la série ne s’enferme dans une banale suite de courses-poursuite entre des camps durablement établis, ce second opus va donc nous conduire à l’aube d’un certain revirement. L’alliance entre le cygne noir et le roi semble être aussi puissante que dangereuse, dans le sens où la méfiance est de mise entre les deux (anciens ?) ennemis.
Le dessin de ce second opus est dans la directe lignée de celui du premier. Le trait est fin et dynamique, le dessinateur semblant très à l’aise dans des scènes d’actions ou pouvoirs magiques s’opposent avec pertes et fracas. Le dessin est globalement très proche de certaines productions du même éditeur, et peut parfois paraître un peu archétypique, mais ne nuit aucunement à la lecture.
On apprends peu de nouvelles choses sur les vampires de la série dans ce second opus. Le roi avoue cependant à Laetitia, la jeune vampire qui l’accompagne, que les vampires viennent de l’espace, d’un endroit bien plus loin que la lune. Pour le reste, le roi semble toujours disposer d’impressionnants pouvoirs de régénérations, associés à de destructeurs pouvoirs magiques, auxquels seul le phœnix noir semble capable de résister.
Un deuxième volume dans la directe lignée du premier, qui bouleverse cependant la donne en introduisant un surprenant revirement dans le scénario. Une série pas forcément révolutionnaire, mais loin d’être désagréable à lire.