Les opposants à Over-Moon, de plus en plus nombreux, décident de passer à l’action, et c’est à coups de missiles nucléaires qu’ils comptent détruire l’île où se trouve le tsukuyomi. Les militaires présents sur place ne sont pas équipés pour faire face à une telle menace, et Kayuki n’a pas assez de puissance pour les sauver… bref, tout semble perdu, car l’attaque a lieu en plein jour ! C’est sans compter sur Akabara et son pouvoir sans limites. En un clin d’œil, le roi vampire se débarrasse des missiles avant de confesser à Kayuki le secret qui a causé sa perte mille ans auparavant : malgré le sang de vampire qui coule dans ses veines, il ne craint pas les rayons du soleil !
Alors que le dernier opus nous avait laissé sur une découverte pour le moins surprenante concernant Akabara, voici un tome qui, s’il ne fait pas énormément progresser l’intrigue de manière globale propose des flashback et revirement de situations pour le moins inattendu. Car une fois passé la découverte des pouvoirs d’Akabara et sa résistance au soleil, c’est au retour de la reine Adelheid que va pouvoir assister le lecteur. Un retour attendu depuis le premier opus, qui va réserver son lot de révélations, et un flashback pour le moins touffu sur le déroulement exact de ce qui s’est passé voilà mille ans. Un flashback qui se terminera en suspend sur une dernière révélation explosive qui risque d’augurer pas mal de bonnes choses pour le prochain opus.
Le dessin s’est affiné au fil des tomes, pour finir par se faire plus précis, plus maîtrisé. Yuri Kimura propose à nouveau un trait fin et donne vie à des personnages aux attitudes et visages dans la grande tradition du studio Clamp (nez fin et pointus, grands yeux expressifs) tout en diminuant quelque peu les traits forcés qui sont la marque de fabrique du studio de X et autre RG Veda.
Vampiriquement, ce tome nous apprend notamment que le roi Akabara est un vampire capable de se mouvoir sans problème sous la lumière du soleil, et d’y faire usage de tous ses pouvoirs, même s’il est finalement plus faible, car ses blessures cicatrisent moins bien de cette façon. On découvre également que ce sont les anciens vampires qui ont pris la décision d’exécuter leur roi, preuve, durant le temps qu’aura duré le royaume de la nuit, de l’existence d’une hiérarchie des vampires, basée sur l’âge de ceux-ci.
Un septième tome qui ne désemplit pas les qualités des précédents opus. Vampire Chronicles s’affirme comme une série intelligente qui possède une certaine fraîcheur et des retournements de situation qui accrochent le lecteur. La fin approche, espérons qu’elle continue sur cette lancée !