Imaginez que vous rencontriez un véritable démon dans une étrange boîte de nuit… Ou que vous croisiez des monstres sanguinaires, au bord d’une autoroute déserte…
Savez-vous que de mystérieux fantômes jouent de la harpe avec les rayons de la lune ? Que des créatures infernales sévissent au sein d’un groupe de Black Metal ?
Ouvrez ce livre et regardez, vous aussi, à travers ces déchirures qui émaillent le rideau de la réalité. Sous la plume de Sire Cédric, la beauté et l’horreur, l’angoisse et le rêve se mêlent dans une valse mortelle.
Et si, un soir, après avoir refermé ces pages, vous sentez une présence insolite derrière vous, à la sortie de votre bar favori, nul doute que vous presserez le pas !
Premier recueil de Sire Cédric, les neuf nouvelles de cet ouvrage sont placés sous le signe du vampire. L’auteur choisit d’explorer à sa façon le mythe du vampire, à travers sa plume incisive qui conjugue avec délice gore, érotisme, cruauté et dépravation. Mélant des concepts aussi variés (entre autres) que la gémellité, la démonologie, le black metal ou le shamanisme, Sire Cédric offre au lecteur une vision moderne et personnelle du vampirisme, qui le plonge dans un maelström de sang et de noirceur dont on se délecte bien volontiers.
Si les vampires que met en scène l’auteur ne sortent pas au premier abord des sentiers battus, il n’en demeure pas moins que certaines de ces nouvelles explorent avec brio d’autre forme de vampirisme (mention spéciale pour Sister, qui met en scène la relation entre deux jumelles).
Un recueil pour le moins accrocheur qui permet de découvrir un auteur au style incisif et imaginatif.
J’ai commencé L’enfant des cimetières de Sire Cédric aujourd’hui même. Il m’attirait déjà beaucoup avant cet auteur et je regrette de ne pas m’être pris au jeu plus tôt. Maintenant ça va être dur de trouver les anciens en plus, Nuit D’Avril ayant fermé….
Dire que je les avais en mains !!
Personnellement, l’érotisme dans le monde des vampires, ça me gave ! Tout est prétexte à écrire "éjaculer" et "érection" toutes les 2 pages (voir, entre autres, "l’enfant des cimetières", qui reste un bon roman malgré ce défaut) Eh, les gars, au lieu de faire de la prose, mettez donc en pratique, ça calmera vos ardeurs et on y gagnera en qualité !!!