Mahiru essaie tant bien que mal d’apprendre à contrôler son Servamp, et les nouveaux pouvoirs que lui confèrent leur lien. Mais il découvre subitement que son ami d’enfance, Sakuya, est en fait un des sbires de Tsubaki, le vampire qui a juré d’assurer sa domination sur l’ensemble des Servamp. Parviendra-t-il à faire fi de leur amitié passée, et à trouver la motivation et la force suffisante pour envoyer Kuro au combat ?
J’avais assez apprécié le premier volet, mais force est d’avouer que cette suite, qui n’offre aucune nouveauté ou peu s’en faut, a lourdement entamé mon intérêt pour les aventures du duo Mahiru / Kuro. Le twist qui avait été révélé au lecteur à la fin du précédent opus est ici dévoilé au protagoniste principal. S’ensuit donc un face à face certes attendu mais pas vraiment à la hauteur. Le duo principal peine à convaincre et le scénario n’évite pas le déjà vu. Il y a certes une touche d’humour (mais qui ne se renouvelle pas), et quelques nouvelles pistes lancées pour la suite de l’histoire, mais on a quand même l’impression que l’histoire fait du surplace.
Niveau dessin, ça reste assez réussi. De nouveaux personnages font leur apparition, avec un chara design assez original. Le reste est assez fin et dynamique, sans pour autant proposer quelque chose de foncièrement novateur.
On découvre dans ce deuxième volet l’idée que le Servamp puiserait sa force dans la volonté que lui transmet le sang de son maître. Face au manque de détermination de Mahiru, on comprend dès lors la difficulté pour ce dernier à envoyer au combat Kuro. On note également l’existence de plusieurs types de vampires. Les vampires de seconde classe, créés par des Servamp qui se nourrissent d’humains au seuil de la mort, deviennent ainsi les hommes de mains aux ordres de ces derniers.
Si cette suite introduit des idées intéressantes concernant les vampires de l’univers, reste que le scénario ne progresse quasiment pas, et que la trame manque d’originalité, tout en restant sur ses acquis du premier tome. Du coup, la lecture est assez frustrante.