Alors que Tsubaki s’agite dans l’ombre, Mahiru va faire la connaissance de Tetsu, lequel dissimule son Servamp (celui de l’orgueil) dans un cercueil qu’il a en permanence avec lui, détournée en moyen de faire de la publicité. Ce 3e volet va être également pour Mahiru l’occasion de découvrir qu’il existe d’autres factions dans la lutte contre Tsubaki, à commencer par le C-3, qui les enlève lui et Kuro.
Autant le précédent opus ne m’avait pas convaincu outre mesure, autant ce 3e tome remonte quelque peu le niveau, notamment en introduisant de nouveaux camps et protagonistes. Si je trouve toujours qu’il y a des longueurs, l’intérêt de l’ensemble s’en trouve ici relevé, Mahiru commençant à comprendre la teneur de sa relation avec Kuro et à utiliser davantage (même si pas toujours de manière maîtrisée) ses pouvoirs.
Le dessin est de bonne facture, comme pour les opus précédents, même si les différents personnages auraient pu être différenciés. Il y a de bonnes idées au niveau dynamisme, mais rien de très original pour autant.
On découvre ici l’existence de C3, une organisation chargée de veiller aux relations entre humains et vampires, même si certains de ses membres aspirent avant tout à l’extermination des buveurs de sang, qu’ils jugent difficilement contrôlables. On découvre également que les vampires, une fois mort, se transforment en poussière. Et qu’il existe des créatures, les djinns, chargées d’apporter des proies aux vampires.
Un tome assez réussi même s’il conserve une partie des défauts des précédents opus. Reste que le scénariste avance peu à peu ses pions, et que de nouveaux mystères entourant Tsubaki, Kuro et le C3 émergent. De quoi donner a minima envie au lecteur de poursuivre la lecture.