Après que Tsubaki lui ait retiré ses Djinns, Lily Snow a perdu la totalité de ses pouvoirs. Le petit groupe de servamp et leurs maîtres essaient donc de trouver un moyen de contre-attaquer, pour prendre l’avantage. En surveillant les lieux où des deuxième classe de leur ennemi pourraient apparaître, ils tombent sur Lawless, le servamp de l’avarice, et son maître Licht, un pianiste virtuose. Mais tous deux ont une relation assez complexe, et n’envisagent pas de choisir leur camp dans la lutte contre Tsubaki.
Une suite qui permet de faire la connaissance d’un nouveau binôme de maître-servamp, et de découvrir le passif existant entre les vampires et le C3, passif à l’origine de dissensions entre les différents servamp. Une idée intéressante (qui permet de revenir sur le passé des vampires) qui permet de relancer l’intrigue, d’autant que Kuro et Lawless semblent particulièrement impliqués à ce niveau. Pour autant, le statu quo entre Tsubaki et les servamp alliés traîne une fois de plus en longueur, et risque de finir par gâcher l’intérêt de l’intrigue et le travail effectué jusque-là.
Le dessin est dans la continuité parfaite des précédents opus. Si les scènes de combat sont dynamiques et ne manquent pas de lisibilité, les décors manquent souvent de détail. Pour autant, l’auteur fait preuve d’une belle homogénéité de style, et intègre avec un certain talent des éléments comiques à son histoire sans forcément jouer le jeu de la surenchère graphique.
On découvre ici que tous les servamp n’apprécient pas de se créer des 2e classes à leurs ordres. Ces vampires de 2e zone sont certes moins puissants, mais ils sont des renforts qui peuvent s’avérer décisifs pour un vampire. C’est pour cela que la plupart des servamp n’abandonnent pas leur descendance aux mains de l’ennemi.
Un 5e tome pas mauvais mais qui ne renouvelle pas non plus ce qui a été établi depuis le début de la série, qui se poursuit donc sans réelle surprise (pour le moment). Reste que le dessin est assez réussi, et la mythologie propose son lot d’originalités.