Misono et ses comparses se sont fait piéger en tentant de libérer Licht et Lawless, prisonniers de Tsubaki. Mais le duo est lui-même en train de régler ses comptes, tout en révélant l’un et l’autre une partie de leur passé, et ce qui les a amenés à la situation présente. Pendant ce temps, Mahiro est parvenu à faire sortir Kuro de sa torpeur, et s’apprête lui aussi à rejoindre la bataille.
Après un 6e opus qui posait les bases d’une confrontation entre les différents camps (et à l’intérieur du même camp, pour ce qui est de Licht et Lawless), ce nouvel opus rentre dans le vif du sujet. Pour autant, sur une dynamique similaire à celle du précédent opus, Tanaka Strike profite du face à face entre le Servamp de l’avarice et son maître pour creuser le passé des deux protagonistes (et ainsi nous donner l’occasion de mieux comprendre ce que cache Lawless). Tout en permettant, à terme, de forger une relation plus équilibrée entre les deux (sans pour autant supprimer totalement leurs anicroches régulières).
Côté dessin, il y a ici davantage de combats que pour le précédent tome. Ces derniers restent relativement dynamiques et lisibles. À noter, un tantinet moins de personnages déformés et autres codes stylistiques du manga, le ton de l’album (plus sombre) s’y prêtant moins.
Niveau vampire, la relation entre Licht et Lawless nous permettra de mieux comprendre l’importance pour le maître de donner un nom à son Servamp (et le pouvoir que peuvent receler les artefacts qui scellent le pacte représenté par ce nommage). Les combats nous permettront également d’avoir une meilleure compréhension des différences de pouvoir qui existent entre les Servamp et leurs 2e classe.
Un 7e tome qui s’enchaîne sans temps mort avec le précédent, sur une articulation similaire (pas de révélation de nouveaux Servamp, mais le passé de certains d’entre eux révélé, pour partie). Pour un résultat toujours aussi sympathique.