Logicien et savant pragmatique, Maximilien de Rougemont va se rendre en Autriche afin de démontrer aux siens que la querelle entre les Rougemont et Kergan est sans fondement.
Dans les années 30, Vincent a été interné à la suite des événements du premier tome. Mais la série de meurtre continue, et cette fois-ci Kergan n’est pas seul…
Ce tome quatre comporte sans nul doute la couverture la plus déplorable de la série (on dirait Vanessa Paradis avec de longues canines !). Heureusement, à l’intérieur, les baisses de qualités entre les différentes planches se font de plus en plus rares. Black Hills, autre série de Swolfs, l’aurait-elle aidé à affirmer son trait?
Ce volume n’apporte néanmoins pas grand-chose aux caractéristiques du vampire jusqe là évoqué par Swolfs, si ce n’est la possibilité pour un vampire de revenir à la vie s’il parvient à reposer dans un cercueil rempli de la terre de son pays. Un point de détail que Swolfs emprunte ici notamment à Stoker (cf Dracula qui entrepose des caisses de ce type à travers Londres). De nombreux points de détails de cet album peuvent d’ailleurs être rapporché de l’oeuvre de Stoker : l’arrivée de Maximilien à Ruhenberg, les admonestations des autochtones locaux et la présence d’une succhube qui va l’ensorceler.
En définitive un album acceptable pour ce début de cycle, mais qui ne révolutionne pas le genre, ni le style utilisé par Swolfs dans le cycle précédent.