Aidée de son alliée au pouvoirs mystérieux, qui va se révéler n’être autre que la descendante d’une lointaine alliée des Rougemonts, Vincent va retourner à Ruhenberg, dans le fief de Kergan, pour mettre un terme à la sanglante existence du monstre.
Aidé par une bande de tziganes, ils vont pénétrer dans les murs du château où Maximilien a naguère péri.
Pendant ce temps, Kergan, revenu au mieux de sa forme, cherche à s’allier avec d’autres monstres, plus mortels ceux-là: les nazis.
Le deuxième cycle de la série se termine de façon flamboyante. derrière une couverture délicieusement symbolique qui n’a d’égale que celle du premier tome. Swolfs clot (définitivement ? ) avec brio la lutte mortelle qui oppose Kergan et de la famille Rougemont.
Les graphismes semblent avoir presque perdu toute faiblesse, et les couleurs, moins saturées d’hémoglobines et plus ocres, confèrent à ce dernier volet une saveur plus onirique.
La boucle est bouclée, et l’histoire avec un petit h rejoint l’Histoire avec un grand H. Rougemont est désormais digne de figurer au Panthéon des guerriers de sa famille. Son choix sans appel pour détruire Kergan le place en effet au coude à coude avec Jehan ou Maximilien, ceux qui ont été les plus proches de porter un coup fatal au monstre.
Ce tome est sans égal dans la série. Si la suite envisagée par Swolfs est tout aussi grandiose et riche en rebondissements que ce dernier tome, on attend qu’il se mette à la tâche !!
Pour tout amateur de vampire et de fantastique en général, cette série est vraiment à lire. J’ai eu le bonheur de me faire offrir l’intégrale à Noël il y a deux ans, je l’ai lue et dégustée à pleines dents…
Continue ton blog Vlad, c’est vraiment du bon boulot.
Ton compère styx.
A quand le prochain tome? je lis et relis tous les albums mais je n’attends qu’une chose…la suite!