La tension entre les « humains » et les « vampires » montent… La colère gronde… Le jour de la révolution est proche… Rock poursuit ses noirs desseins, tandis que Toppei et Tezuka tentent d’inverser la tendance… Qu’adviendra-t-il des deux espèces ?
Suite et fin de la première partie de la série Vampires, signée Ozamu Tezuka. Ce second opus poursuit la trame engagée avec le premier volume, et voit notamment les choses s’accélérer pour Toppei et Tezuka, qui doivent au plus vite enrayer la révolution des vampires avant qu’elle ne soit déclenchée. Et pendant ce temps, Rock, allié des vampires, voit débarquer son meilleur ami qui ignore tout de ses ambitions et exactions. Si le rythme de l’intrigue accuse un peu son âge, il n’en reste pas moins que ce second opus est plus accrocheur que le précédent.
Le dessin est dans la droite lignée du précédent volume, voire des productions de Tezuka. Le trait est fin et semi-réaliste, certains personnages voyant leurs traits forcés sur certains détails physiques (nez, yeux, etc.). Ceux qui ont déjà lu des œuvres du maître mangaka ne seront pas dépaysés.
Les vampires de cette série sont très différents de l’acception traditionnelle du mythe. En effet, il s’agit d’être d’apparence humaines qui, chacun pour une raison différente, sont à même de se transformer en bête sauvage : loup, chauve-souris, alligator, etc. Ils ne s’abreuvent donc pas de sang, ne sont pas noctambules et ne craignent pas l’arsenal classique (pieux, ails, etc). Leur seul but est de prendre le dessus sur la race humaine, même s’ils vivent pour le moment cachés parmi nous.
Moins fouillis que le précédent, ce second opus referme un premier pan de cette série vampirique en marge de la conception classique du vampire.