Au moment où le vol 991 atterrit à Moscou, la tour de contrôle perd tout contact avec l’équipage. Dépêchées sur place, Vampirella et Sofia découvrent que la totalité des passagers ont été massacré, leurs restes entassés dans les soutes à bagage de la cabine. Le mystérieux Herr Schuld envoie les deux amies à la rencontre du mystérieux Gregoriy, le seul en mesure de les aiguiller sur la nouvelle menace qui se trame. Une menace qui semble bien connaître la fille de Lilith, un message ayant été laissé à son attention dans la cabine de pilotage.
Troisième TPB du cycle consacré par Eric Trautman au personnage de Vampirella, qui fait suite à Crown of Worms et à Murder of Crows. Toujours accompagnée de Sofia Murray, la sculpturale vampire va se retrouver une nouvelle fois en mauvaise posture, alors que son enquête la conduit au cœur d’une antique ville en ruines, perdue entre la Turquie et l’Albanie. L’histoire est pour le moins reliée aux deux précédents opus, notamment celui qui voyait Vampirella affronter Yag-Ath Vermellus. Les lecteurs qui connaissent bien l’héroïne auront par ailleurs le plaisir de voir d’anciens personnages faire ici leur apparition, parmi les Némésis les plus marquantes de la vampire.
L’histoire est plus homogène que dans le recueil précédent. On se trouve ici face à une trame unifiée, même si le dernier tiers de ce tome voit un nouveau protagoniste d’importance faire son apparition. Se pose également la question de la psychologie du personnage, dont l’histoire est à ce stade partagée entre deux filiations : celle d’une créature venue des confins de l’espace et celle de la fille de Lilith.
Pour lutter contre ses ennemis, Vampirella devra faire appel à toute la puissance de sa race. Elle dispose ainsi d’ailes puissantes qui lui poussent dans le dos, lui permettant de voler, et disparaissent à loisir. Elle possède en outre une force hors du commun, des sens sur-développés (dont l’odorat) et est capable de se déplacer à la lumière du jour.
Un troisième opus un peu léger dans la lignée du précédent. Si je le trouve un peu plus réussi, j’avais autrement plus apprécié le premier recueil du cycle, bien plus ambitieux et maîtrisé.