2013, au Chili. Marie Lemère, doctoresse en astrophysique, observe la voute céleste depuis le télescope auquel elle a été affectée. C’est à cette occasion qu’elle découvre un corps céleste menaçant qui se dirige vers la Terre. Un astéroïde d’une taille impressionnante qui va semer l’effroi à travers le globe, même si les savants mondiaux démontreront jusqu’à la dernière minute que le Rédempteur, puisque c’est ainsi que l’a baptisé la jeune femme, effleurera juste la planète. Et s’il n’en était rien ? Jean Verger, vampire de son état, bientôt inquiété par les manœuvres désespérées d’une humanité prête à tout pour assurer sa survie sera votre guide au milieu du chaos ambiant.
Dernière sortie en date des Editions du petit caveau, ce premier volet d’une nouvelle série renoue quelque peu avec le premier titre de maison d’édition, le Mauve Empire de V. K. Valev, en proposant un mélange de SF, polar et fantastique. Un projet original, qui plus est ancré dans une France qui devient rapidement post-apocalyptique.
On suit donc le destin croisé d’un vampire né au XVIe siècle, et celui de 4 femmes de la même lignée, de celle qui découvre l’astéroïde Rédempteur jusqu’à la fille de celle qui créa un remède à la maladie. Un remède par ailleurs capable de rendre quasi-immortel les êtres humains, en modifiant le métabolisme de leur sang. Ces multiples point de vue permettent de faire avancer l’intrigue de manière assez dynamique (sans compter les différences de caractères entre les personnages), entrecoupée d’ellipses qui offrent des avancées temporelles plus radicales.
Les vampires mis en scène par Jean Vigne peuvent se déplacer à la lumière du soleil (mais préfère la nuit, par discrétion), mais demeurent rivés à la soif de sang, indissociable de leur espèce. Pour cela, ils mordent habituellement les victimes potentielles, pour finir par les laisser exsangues. Reste que cette manière de se nourrir risque d’être mise à mal par l’instinct de survie de l’humanité.
Une bonne surprise en provenance des Editions du petit caveau. Le mélange des genre est réussi, et même si la plume est parfois un peu trop dépouillée à mon goût, l’ensemble se laisse lire sans aucun ennui. J’attends de voir comment l’auteur va enchaîner avec le second volet.
Merci Vladkergan pour ce billet sympathique et fort bien résumé. Oui, c’est vrai, j’ai une plume assez dépouillé, un défaut pour certains, une qualité pour d’autres, préférant le rythme au descriptif. En tout cas, j’espère que ce billet saura convaincre les indécis, à défaut des septiques 😉
Jean.