Ce second tome apporte certaines réponses aux interrogations posées par le premier opus. La rencontre de la petite troupe de réfugiés, auquel Elf s’est jointe, et de Hana, va être l’occasion pour la cyborg-vampire de revenir sur sa transformation, entre les mains du Dr Frankenstein. Alors que le premier opus se consacrait davantage aux différents cyborgs en présence, ce second volume va lui s’attacher à donner des pistes sur les disparitions du Mondlicht au cours du siècle dernier, sous les assauts des cyborgs créés par Frankenstein.
Les idées sont intéressantes, même si traitées de manière bien caricaturale, et le côté fan-service, toujours fortement présent, alourdit de beaucoup le récit. Ceci dit je dois avouer que je ne suis en général pas très fan du trip petites-culottes et poitrines dénudées, aussi ne suis-je sans doute pas le lecteur idéal pour ce genre de manga. Mon seul regret est que ce nouveau tome n’introduit pas de nouveau cyborg dans le récit, et c’est un peu ce qui faisait la touche d’originalité du premier volume, qui réintroduisait certaines des personnalités féminines de l’histoire de France sous la forme de robots humanoïdes.
Le dessin est dans la lignée directe du premier volume. Le trait est fin et précis, les personnages étant au final assez joliment croqués. Mais ça ne sort graphiquement pas non plus des sentiers battus, et reste très shojo dans le style.
On apprend ici que les vampires du Mondlicht peuvent être tués si on leur enfonce une lame ou un pieu en plein cœur. On a également une meilleure idée de leur relation au sang, car s’ils semblent pouvoir se nourrir comme les êtres humains, ils ont besoin de boire régulièrement du sang humain.
Au final, ce second épisode voit l’action ralentir quelques peu pour revenir sur des évènements passés qui sont la cause de la situation actuelle dans laquelle se trouvent les vampires du Mondlicht. On apprends ainsi la place du Dr Frankenstein dans l’extermination de la race vampirique, et la manière dont il créa les premiers cyborg. Une série qui se laisse lire mais n’a, pour le moment, rien de particulièrement captivant.