Les cadavres se multiplient à Gotham City : ils ont tous des morsures au cou et ont perdu beaucoup de sang. Conclusion logique… le coupable doit être un vampire ! Pour en avoir le cœur net, Batman livre une bataille sans merci contre la Confrérie et son chef, le moine fou.
Le dessinateur de Grendel, Mage ou encore Sandman Mystery Theatre nous offre ici un arc entier dédié au justicier chauve-souris de Gotham City. Batman, dans une ambiance très années 30, à rapprocher des débuts de la série, va ici être confronté à un nouvel ennemi, chef d’une secte d’illuminés vampiriques. L’ensemble est assez original, les interactions entre personnages plutôt bien menées, et on prends plaisir à retrouver le justicier masqué. Si ce nouvel arc prends directement la suite de l’labum Batman et les Monstres, ceux qui connaissent un tant soit peu l’univers de Batman ne devraient pas se sentir perdu pour autant.
Le dessin de cet opus est pour le moins réussi. Le trait fin et dynamique de Matt Wagner colle bien à l’univers de Batman, la mise en couleur parachevant les qualités graphiques de cet album, pour un rendu final qui n’est pas sans rappeler le travail de Cooke.
Les vampires de cet opus sont regroupés sous la bannière du Moine fou, qui dirige une secte d’illuminés qui recherchent l’immortalité à travers le sang. Les pontes de la secte se déplacent surtout la nuit, et le Moine tue ses victimes en leur perforant le cou. Mais il est également à même de les laisser en vie, les victimes étant à ce moment là sous son emprise. On ne sait cependant pas, au terme de la lecture, s’il s’agit de faux ou vrais vampires, les choses étant plutôt floues sur la question.
Un sympathique album mettant en scène un ennemi redoutable pour Batman.