Une guerre fait rage à l’insu des humains. Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Impitoyable et brillant, Viszs est doté d’un pouvoir de destruction incroyable et d’une aptitude terrifiante à prédire l’avenir. Torturé par son passé, il ne fait pas dans les sentiments. La lutte contre les éradiqueurs est sa seule passion … jusqu’au jour où il croise la route du docteur Jane Withcomb. Tout pourrait changer grâce à elle, mais Viszs est rattrapé par un destin incompatible avec celui de la jeune humaine…
C’est à l’âge de trois cents trois ans que Viszs découvrira qui est sa mère. Et la découverte est de taille puisque ce n’est autre que la Vierge Scribe. Elle s’unira avec le Saigneur, un vampire terrifiant et cruel. L’enfant qui né de cette union voit son destin régit par ces deux grandes personnalités. Après que son père l’ait malmené et torturé étant jeune, c’est au tour de la Vierge Scribe de lui présenter sa destiné, devenir le Primâle, s’unir aux Elues pour garantir la survie de l’espèce. Viszs ne s’imagine pas devoir vivre auprès d’elles sans pouvoir voir ses frères de la Confrérie, se battre contre les éradiqueurs et, surtout, renoncer à cette chirurgienne rencontrée récemment. Dans ce tome, John et Fhurie sont également bien présents. On suit John dans sa formation de guerrier et l’on découvre son aisance et ses bonnes performances au tir. Fhurie éprouve toujours des sentiments vers la compagne de son frère jumeau. Il aimerait mettre un peu de distance entre eux pour pouvoir se construire.
Les éradiqueurs se font discrets dans ce tome certainement suite à la mort du Grand éradiqueur dans les aventures précédentes. A la place, nous découvrons la vie des Elues et en apprenons plus sur la Vierge Scribe. Les Elues sont dirigées par la Directrix. Elle impose ses règles et veille à ce que les coutumes soient respectées. Dans l’ordre de la hiérarchie, elle se trouve juste en dessous de la Vierge Scribe jusqu’à l’arrivé du Primâle. Ce dernier peut imposer ses volontés à la Directrix, ce qui ne plaira pas à tout le monde. Nous faisons la connaissance de Cormia qui est choisie par la Directrix pour être l’Elue principale, celle qui s’unira en premier avec le Primâle. Elle occupe donc une place plus importante que les autres.
Vampiriquement, on en apprend peu sur leur capacité physique. Malgré tout, nous pouvons remarquer un trait très particulier des vampires dans le monde des histoires de J.R. Ward. Les vampires sont ici très résistants aux blessures mais pas invincibles. Ils peuvent mourir des suites de coups de couteaux, de tirs. Il suffit juste que la blessure soit très grave (mortelle sur le coup pour un humain par exemple). Par contre, les éradiqueurs ne peuvent être tués uniquement en leur plantant dans le coeur une arme blanche en métal. L’auteur rend le vampire plus proche de nous, plus vulnérable, moins « monstrueux ». Concernant leur société, en suivant les jeunes recrues dans leurs transitions, nous apprenons que la lignée est très importante. Certaines anciennes familles, membres de la Glymera (conseil de vampires), ne supportent pas les imperfections chez leurs descendances. Ils espèrent donc que la transition permette de rectifier le problème et si ce n’est pas le cas, le vampire sera banni de sa famille. De simples yeux verrons ne sont pas acceptables, par exemple.
Même si il s’agit du cinquième tome de la saga, nous avons ici une histoire pleine de révélations, de changements et de rebondissements. Et si certains dénouements semblent trop faciles, nous les acceptons et continuons notre lecture avec grand plaisir. Un conseil pour les cœurs tendres, préparez vos mouchoirs, vous risquez d’en avoir besoin !