Après un passage comme garde du corps dans l’entreprise de Kennedy, Buffy se consacre de nouveau à sa mission de Tueuse. En pleine échauffourée contre un nid de vampire, accompagnée de Billy et de Devon, elle se retrouve sans comprendre pourquoi à Los Angeles. Le démon Illyria fait appel à elle pour abattre Severin, dont les ambitions de pouvoir mettent en danger le peu de magie qui reste dans le monde.
Suite de la saison 9 des aventures de la Tueuse, qui ré-endosse son sacerdoce contre les créatures des ténèbres, après un passage chez Kennedy pour renflouer les caisses. Cet opus est intéressant à plus d’un titre : on y voit Billy et Devob patrouiller aux côtés de la Tueuse (après leur introduction dans le tome précédent), on y retrouve certains personnages de la série classique (Alex, Dawn…) ainsi que d’Angel, et de nouvelles forces en présence sortent de l’ombre, sans pour autant que cela se fasse au détriment de l’univers étendu, qui garde toujours sa cohérence (à mon sens c’est un tour de force de parvenir à maintenir cette cohérence aussi longtemps, sans jamais faiblir).
Les dessins sont ici signés par George Jeanty et Karl Moline, deux habitués de la série comics depuis ses débuts. Si je me suis habitué au trait de Jeanty, qui s’évertue à rester très proche du physique des différents acteurs des séries TV d’origine, je préfère néanmoins le travail de Moline, qui avait notamment signé l’impressionnant spin off futuriste Fray. Il ne détone pas forcément dans cet opus, et reste dans un style proche de celui de Jeanty, mais les cadrages sont plus dynamiques.
On découvre ici que les zompires, créatures surnaturelles nées des suites de la destruction du germe, sont en mesure d’infecter d’autres créatures magiques, ce qui décuple leur forces et les rend d’emblée plus difficiles à tuer. Pour autant, la lumière du jour et les pieux restent une méthode incontournable pour tuer ces nouveaux vampires.
Un nouvel opus de bonne facture, qui voit des personnages laissés de côté depuis quelques tomes revenir (que ce soit du côté des bons ou des mauvais) sur le devant de la scène, pour notre plus grand plaisir. Les amateurs de cette suite officielle devraient apprécier !